Archives pour mars 2022

Agnes 2.0

Voili, voilou,

Il va falloir que je sacrifie à la mode du numérique. Il ne suffit plus d’être une bonne professionnelle et de bien faire mon travail, il devient indispensable d’être visible sur internet.

Je faisais, jusques ici, ma mijaurée.

Je traitais cet univers avec dédain et je restais fidèle à mes bonnes vieilles méthodes du monde réel. Celui que je connais depuis toujours: relationnel, confiance interpersonnelle physique, rencontre pour de vrai, serrement de main, tasse de thé, agenda papier et lettre de présentation et accueil sans écran. Du présentiel, quoi. En espérant que mes résultats, simplement, encourageraient les médecins à me recommander à leurs patients. Ce qu’ils font. Mais…

Arrivés chez eux, les patients en question me cherchent sur le net. Histoire de voir combien d’étoiles je vaux.

Et là. Rien.

Et ils vont voir ailleurs, là où il y a de la com, des étoiles et du rêve. Des évaluations aussi.

Et mon chiffre d’affaire baisse, baisse, s’évapore jusqu’à devenir une sorte de nuée de brume dans un désert.

Mes clients guérissent, et les nouveaux ne viennent pas.

Donc, je n’ai pas le choix. Je vais devoir devenir visible sur internet. Avoir une apparence, une image, vendre un truc, raconter un narratif, faire de la com et du marketing. je déteste. Et je déteste ceux qui le font.

Dilemme.

Je ne suis pas de ce monde où tout le monde a une photo retouchée, glamour et lisse. Où tout le monde est beau, jeune et dynamique, drôle, efficace et bienveillant et surtout bien habillé, parfaitement maquillé et à la mode. Où les superlatifs sont devenus la norme et où la simplicité est devenue du « minimalisme design et épuré ».

Je me sens mal dans ces faux-semblants où ce n’est pas le réel qui compte mais l’avis de Bidule ou de Machine qui se permet de juger un truc qu’elle (ou il) ne connait pas mais s’épanche librement sur les réseaux au gré de son émotivité. Je me sens mal dans ce monde où le geste professionnel est vendu aux enchères sur la place publique sans aucun garde fou et aucune compétence. Je me sens mal dans ce monde où tout le monde juge tout le monde sans le moindre recul, en fonction du politiquement correct du moment. On s’indigne, on s’enthousiasme dans un conformisme étroit. On regarde des images, on écoute des influenceurs, on se met en scène, on s’invente, et on ne réfléchis plus. On reprends les mots et les expressions dans le vent (ou je suis ringarde, et alors ?) sans recul, sans réflexions, sans prendre le temps… le temps passe si vite, il s’accélère tellement qu’il faut se faire une idée immédiatement pour cliquer, pour décider, pour consommer. La minute d’après il sera trop tard, il y aura d’autres clics à faire…

Bref, je ne suis pas de cette logique là.

Mais je dois faire comme tout le monde au risque de devenir rien.

Alors. Ben moi, cela ne me gène pas tant que ça de devenir rien dans ce monde de dingue. Un monde qui n’a plus aucun sens. Qui dénie le réel, le temps de vivre, l’espace où vivre, l’interdépendance affectueuse de notre humanité.

Je me rêve dans ma maison, mon jardin avec mes roses, mes poules et mes salades. Écrire avec mon stylo sur mes cahiers au papier doux, des histoires de vies, de poésie et de réflexion. Lire ce que d’autres ont écrit. Accueillir mes amis, partager un moment ou un café, un repas ou un feu de bois, une balade ou un gâteau, des émotions aussi. Faire la cuisine, prendre un bain avec des bulles, m’endormir en regardant les étoiles… (l’option mâle calinant n’est pas au programme en ce moment).

Mais bon, pour tout cela, il me faut des sous, parce qu’il y a quand même des factures. P… de factures, de dettes et de dépenses obligatoires… alors, je dois faire comme tout le monde… et cela m’emmerde !

Voilà.

Bisous

 

Petit mode d’emploi de notre monde pervers

Le mode d’emploi est à la fin du texte.

Depuis quelques années, la perversité se porte bien dans les hautes sphères du pouvoir.

C’est même une condition sine qua non de l’adoubement dans ce petit cercle restreint de milliardaires privilégiés qui pillent la terre et le monde dans un délire de richesses illusoires.

Illusoires car, que sont leurs richesses ? Des lignes de code.

Des P… de lignes de code.

Tant que nous valideront la valeur de cet argent, ils pourront nous opprimer puisqu’ils sont les seuls à produire et maîtriser ces lignes de code.

Oui, bon, il y a encore un peu de liquidités de par le monde. Mais cela ne va pas durer. Tout va devoir passer par le numérique, car ils sont tout puissants en ce qui concerne l’utilisation du numérique…

Donc, leur projet, c’est de supprimer tout ce qui est réel pour remplacer le monde par un monde exclusivement numérique, un genre de métavers dans lesquels nous ne seront que des avatars. Les moyens de paiements, la production, l’agriculture, l’éducation et la santé, de la naissance à la mort, nous seront totalement dépendant de la technologie, de robots qui nous prendront en charge, au mépris de notre liberté.

Nous… les gueux…

Parce que, eux, vont garder des ilots de vie pour eux et leur famille. Eux auront, seuls, le droit à des dîner fins et bio, des écoles avec des professeurs pour leurs enfants et des médecins réels pour leurs bobos.

Et la perversité de ce monde dystopique et terrifiant est que nous acceptons et même désirons ce monde moderne et « merveilleux », un monde sans soucis…

Or, nous sommes manipulés de façon organisée et cynique, quasiment scientifiquement (les fameux nodges) pour faire nous mêmes notre propre malheur.

La manipulation, c’est arriver à faire faire à l’autre quelque chose qui n’est ni dans son intérêt, ni dans son désir.

La perversité est de la manipulation avec ceci de plus que ce que l’on pousse l’autre à faire, va le détruire.

Et la jouissance du pervers est de se débrouiller pour que l’Autre en arrive à se détruire lui-même. Quitte à jouer le bon samaritain « désolé et triste » du malheur qui arrive à l’autre, alors qu’il l’a totalement organisé et mis en place, ce malheur.

Et le pervers va contempler le désastre avec la jouissance profonde d’en être l’ordonnateur sans en assumer du tout la responsabilité.

La perversité c’est détruire le réel par le mensonge.

Pervertir la relation, la perception du réel, le langage pour lui faire perdre son sens. Inverser le sens des mots pour qu’ils ne puissent plus transcrire le réel, le perçu. Ainsi, licencier, c’est sauvegarder l’emploi, asservir et restreindre les libertés publique, c’est les protéger, empêcher de soigner, c’est sauver des vies…

Et, pour faire bonne mesure tous les mots positifs sont discrédités, ringards, minables, faibles, sans intêrets, des mots de loosers, voire ridiculisés et condamnés comme agressifs (femme, homme, nation, amour, fidélité, honnêteté, tradition, métier, expérience, histoire…).

Perdu, le cerveau humain capitule, stresse, crame… Il ne peut que se raccrocher au narratif du pervers, le reste est dénié et détruit grâce à des techniques marketing d’ingénierie sociale manipulatoires et anxiogènes. Car la peur est très mauvaise conseillère, et avec la perversion du langage, elle est bien utile à l’asservissement des masses.

Grâce à cette pirouette terroriste, on arrive à éteindre le cerveau des hommes et à leur faire accepter l’inacceptable: vouloir vivre dans un monde cruel, qui n’a aucun sens, impossible à penser, dans lequel l’autre est un danger permanent. Un monde présenté comme désirable, mais où toute relation est devenue impossible car les gens n’ont plus à leur disposition un langage commun et ont peur les uns des autres. Un monde où le réel « mauvais et dangereux » passe à l’arrière plan au profit d’une illusion numérique: le métavers.

https://news.google.com/articles/CAIiEBDHQyRDoTtdnfuiEuABupAqGQgEKhAIACoHCAowyIGcCzDWi7QDMI7b4AY?uo=CAUiogFodHRwczovL2ZyLnRlY2h0cmlidW5lLm5ldC93ZWIzL2xlLW1ldGF2ZXJzZS1kZS1tYXJrLXp1Y2tlcmJlcmctdm9sZXJhLXZvdHJlLWlkZW50aXRlLWFmaW4tcXVlLXZvdXMtdm91cy1jb25mb3JtaWV6LXNhbnMtcmVmbGVjaGlyLWF2ZXJ0aXNzZW50LWxlcy1leHBlcnRzLzI2MTExOS_SAQA&hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr

Ainsi, dans un monde où les pervers ont le pouvoir et imposent leur narratif en interdisant toute parole alternative, ils s’assumeront jamais la responsabilité de leur pouvoir.

La perversité, c’est détacher le pouvoir de la responsabilité dont normalement il découle.

Et c’est même la victime qui devient responsable de son propre désastre.

De plus, non seulement le pervers ne devra pas assumer les conséquences de ce qu’il a mis en place, mais en plus, par son talent de comédien, par un discours totalement hypocrite de bienveillance, il va passer pour la bonne personne, voire la victime des « méchants ».

C’est la victime, qui souffre et qui hurle sa douleur ou sa colère, qui va apparaître coupable. Même à ses propres yeux, ce qui va l’amener à l’autodestruction. A la grande jouissance du pervers, qui sait, lui, que c’est lui qui la tue, et se sent merveilleusement puissant à cet instant. (A défaut de se sentir vivant).

C’est le monde dans lequel nous vivons.

En guerre contre nous-mêmes et entre nous.

Et nous acceptons de manger de la merde, de respirer de la merde, de ne plus rien apprendre à l’école, de travailler dans des boulots de merde ou dans des conditions de merde, de nous injecter des produits qui vont nous rendre malades ou nous tuer, de nous entretuer à la guerre ou de nous sacrifier pour le dernier Yacht d’un milliardaire.

Nous acceptons d’utiliser leur monnaie, leurs produits, leurs services, cherchant même à en avoir de plus en plus, dans une escalade consumériste, à la manière d’une drogue dure. Vivre autrement que ce que leur marketing nous propose de vivre nous paraît abominable. Car ils nous disent que c’est abominable, amish.

https://www.android-mt.com/news/identite-numerique-linquietant-progres-de-loccident-vers-le-controle-total/125236/

Leur puissance est assise sur notre consentement.

Un consentement extorqué par la manipulation, le mensonge et la peur, mais un consentement dont nous sommes responsables.

Car reprendre notre vraie responsabilité, ouvrir les yeux sur la réalité, reprendre Notre pouvoir, est possible, et même facile.

Nous ne sommes victimes que parce que nous ne croyons pas en nous. Alors nous croyons en eux et à leurs fadaises.

Ouvrir les yeux, réaliser que les dangers ne sont pas ceux qu’ils nous présentent, réaliser qu’on n’a pas besoin d’eux pour vivre notre vie et décider laquelle elle sera, nous frotter la la réalité du monde rugueux qu’ils ont déjà tellement abîmé et le réparer, c’est ce qui nous permettra de nous réparer, nous.

Pour cela, arrêter de les croire et reprendre notre puissance qu’ils nous ont volée. Les émotions (peur, colère, tristesse) sont les ficelles qui leur permettent de nous manipuler. Ils ne méritent pas qu’on éprouve quoi que ce soit pour eux,  que le mépris et l’indifférence. La joie et l’humour sont nos meilleures armes contre eux. Nous ne serons pas leurs victimes.

Ils ne sont que des sales gosses qui salopent le monde. Qu’ils restent dans leur métavers avec leurs lignes de code, leurs écrans et leur joujoux destructeurs.

Et, nous, ensemble, reprenons pied dans un monde humain, intelligent et résilient.

Pour cela soyons humains, honnêtes, intelligents et résilients. Aimons nous, nous mêmes et entre nous. Recréons du lien, reprenons le pouvoir du langage, de la communication, de la culture et de l’Art. Devenons indépendants de leur système, de leur monnaie, de leurs commerces, de leurs institutions. C’est le mode d’emploi. Les ignorer et vivre libre. Simplement. Faire l’inverse de ce qu’ils nous poussent à faire.

PS: L’art est ce qui magnifie la technique. Faire du pain, construire une maison, écrire un journal peut être un art, si l’humain y met son intelligence et son coeur. Leur technologie dénie l’humain et veut s’en passer, donc détruire cette chose inutile qu’est l’humanité. CQFD.

PS: Vous aurez reconnu notre Grand Timmonier qui refuse le bilan de son mandat et la confrontation. Mais votez pour n’importe qui mais votez, sauf pour lui !


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