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Archives pour octobre 2021

Tous à la campagne

C’est une illusion que de croire que nous pouvons vivre, nous, humains, dans une civilisation urbaine, et quasiment que urbaine.

En réalité, si nous voulons que l’avenir existe, il va falloir que nous redevenions tous des bouseux !

Balade sur la Côte d’azur

Comment exprimer le langage de la nature, qui chuchote à mon oreille ?

La lune ronde qui se reflète dans l’ébène des flots,

L’eau claire des vagues, le bercement de la houle, douce et maternelle,

Le soleil qui caresse ma peau et me réchauffe sur le sable,

Les arbres qui dansent au gré d’une brise douce,

Les oiseaux qui chantent de concert au réveil de la nature;

Le café en terrasse, face à la baie scintillante

L’amitié

« Sois » m’est chuchoté au cœur.

Mais ce n’est pas si simple. En général, nous préférons faire, ou avoir.

Se définir par nos actions, ou par notre avoir, on sait faire. C’est le message de la culture sociale qui nous entoure. C’est ce que les autres font sans cesse pour eux, pour nous. Valider leur image d’eux, valider leur image de nous est la solution de facilité… Mais ce n’est qu’une image… Derrière, y a t’il quelque chose ?

C’est ce quelque chose qu’il y a derrière qu’il faut construire, découvrir, épanouir. Notre être.

Dans le temps et l’espace du moment présent, sa réalité. Car là est notre réalité.

Pas dans les rôles sociaux que nous jouons le long de nos journées d’apparence.

Oui, c’est dur car cela nous oblige à renoncer à l’apparence. L’apparence qui, aujourd’hui, remplace l’être, mais qui , seule, permet d’appartenir au groupe. Notre civilisation est une société d’image. C’est une tarte à la crème que de dire cela. Mais, en tirons nous vraiment toutes les conséquences, de cette phrase ?

Cela veut dire que le groupe, dans notre culture, ne nous accepte que si nous nous conformons à ses choix. En l’occurrence, apparaître au lieu d’être. Et il faut beaucoup de courage pour accepter de faire un pas de côté pour refuser d’apparaître, si être une image vous prend tellement de temps et d’espace, vous détruit tellement vos relations humaines, que vous ne pouvez plus être.

Même moi, j’ai du mal.

S’accepter et se respecter est devenu difficile aujourd’hui, car c’est se mettre à l’écart. Renoncer à la sécurité du groupe, se retrouver seul. Et la solitude imposée génère l’angoisse.

Mais ne pas être génère une angoisse encore pire.

Peut être ce que me susurre la nature, ici, c’est qu’il s’agit d’être malin.

Être mais en jouant, en conscience, le jeu social de l’apparence. En faisant attention à ne pas aller jusqu’à se trahir soi même. Prendre du recul. Être compassionnel et choisir son image, son apparence, pour maintenir le lien avec le groupe.

Et rencontrer des gens qui « sont ». Car il y en a de plus en plus…

Bref… Qu’en pensez-vous, chers lecteurs ?

Bisous

Henry, Jean…

Ce texte pour m’excuser.

Mon billet de colère sur les messieurs bien sous tous rapports était peut être excessif. Bien sûr que certains hommes se comportent comme cela. Mais je vous ai un peu trop assimilés tous les deux à ces hommes au cœur sec qui utilisent les femmes pour leurs menus plaisirs sans aucune considération pour elles.

J’étais en colère car la femme de Jean m’a appelée, peu de temps avant mon billet vengeur, pour me dire que son mari ne m’avait jamais aimée, qu’il n’avait jamais rien éprouvé pour moi, ni sentiment ni rien, et que j’étais globalement une « erreur » de zizi affolé, peut être de l’âge qui vient… Que sais-je ?

Ses propos n’étaient pas si directs, mais elle avait manifestement besoin de classer l’histoire de son mari avec moi comme un truc sale. Là où cela m’a fait mal c’est qu’elle a bien insisté, comme une évidence, qu’il lui avait assuré qu’il n’éprouvait rien pour moi.

C’est assez logique, quelque soit la réalité, que pour avoir la paix face à une femme jalouse à l’excès (tout cela après une relation chaste et terminée depuis plus de 2 ans), qu’il lui ait dit cela.

Sauf que je l’ai cru. J’ai cru qu’il m’avait ainsi traitée comme un cul. Un cul qu’il n’avait pas eu, mais bon…

Et cela m’a blessée. Bêtement. Je crois toujours ce que l’on me raconte. En tout cas, c’est mon premier mouvement, le plus naturel chez moi. Cela fait de moi une grande naïve, un peu couillonne, et m’a maintes fois mise dans des situations plus que délicates.

Bref, je me suis laissée manipuler (je dois dire avec brio), et j’ai écrit mon blog coléreux.

Maintenant, avec le recul, je ne crois plus à sa version. C’est illogique avec les faits.

Sans être amoureux, ça c’est le secret de son cœur, je crois que Jean avait des sentiments sincères pour moi. Nous nous entendions bien. Et le sexe n’était pas au centre de cette relation. D’abord, parce qu’il n’y en avait pas (je ne voulais pas), ensuite, franchement, si Jean avait voulu juste coucher, il ne se serait pas tourné vers une femme de mon âge… Il avait bien le choix d’une plus jeune, plus à même d’être plaisante à regarder à poil… Mais mon refus de le retrouver dans mon lit a sonné le glas d’une relation amoureuse pour lui. Je le comprends. L’amour platonique n’est pas donné à tout le monde.

Quant à Henry, il m’a aimée. J’en suis sûre. Mais il est resté corseté à ses principes bourgeois étriqués et s’est soumis. Il a été lâche. Mais il n’a pas été cynique.

Voilà. Erare humanum est.

Il me fallait remettre les pendules à l’heure.

Pour autant, je leur souhaite à tous les deux une belle vie d’homme. Qu’ils trouvent le chemin de leur équilibre et de leur épanouissement.

Je m’occupe du mien, d’épanouissement, et je n’ai que faire de garder des rancunes et des colères qui ne feraient que m’encombrer…  La vie a voulu que nos routes se séparent, c’est bien.

Par contre, je veux garder le souvenirs des bons moments qu’ils m’ont offerts.

Et j’oublie les autres…


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