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Petit vademecum pour désastre politique

Nous sommes face à des pervers.

Dans un systéme pervers.

Un systéme pervers qui se prend pour la normalité et nous impose l’incohérence et la folie comme la seule voie possible. TINA.

Bon.

Alors, que fait-on face à un pervers ?

On explique, on négocie, on argumente, on discute ? Non, cela ne sert à rien. Un pervers se croit tout puissant, l’alpha et l’oméga de la réalité, du bien et du mal, du juste et de l’injuste. Il est la seule origine du réel (qui n’est que son fantasme) et donc les autres ne peuvent avoir raison que s’ils sont de son avis. Il est seul dans son Olympe. Or une discussion suppose un émetteur et un récepteur, donc deux personnes à égalité. Impensable.

On lutte ? Non. Cela ne sert à rien non plus. Le pervers a organisé sa vie pour que le rapport de force soit toujours en sa faveur. Grâce au mensonge et à la manipulation, il utilise toutes les institutions, toutes les règles et toutes les structures de pouvoir pour ses propres projets (parce que c’est notre projeeeeet !) c’est à dire sa propre domination absolue. Et, plus on lutte, plus on le renforce.

On fuit ? On renonce ? On se retire du monde ? On va dans une ZAD… Bien mais individualiste. On se sauve avec les copains mais on laisse le monde se casser la gueule… Pas top. Cela ne permet pas de changer quoi que ce soit et c’est le laisser maître du terrain. On se protège individuellement, mais on renonce, d’une certaine façon a construire une société, un commun, un espoir. On végète et on déprime, coupés de la force créatrice de vie.

Ouais, Agnès, ben alors, on fait quoi ?

On ignore et on agit.

Surtout, on renonce à le peur. A la colère créée par le mensonge et à la tristesse.

On ne bâtit rien sur ces émotions négatives. C’est pour cela qu’il les génère en permanence. La peur tétanise ou rend agressif, elle divise, elle détruit. La colère monte les gens les uns contre les autres, génère de l’incompréhension, de l’agressivité, du rejet et potentialise la peur. Elle enferme dans les caricatures et empêche la communication. Elle nous détruit aussi car on a honte d’avoir cédé à la colère. La tristesse empêche l’action. Elle est temps de deuil, d’immobilité, de renoncement. Elle détruit toute solution.

A la place, on choisit la joie, la fraternité, l’enthousiasme et l’humour.

La joie, ça donne envie de vivre

La fraternité, ça construit la société et cela facilite la vie de tout le monde

L’enthousiasme, ça fait agir, et persévérer

L’humour, ça permet de ne pas subir et de récupérer sa liberté.

Et l’ouverture à l’autre, la curiosité envers l’inconnu et la confiance en notre génie commun.

L’autre, les autres, là, qui se prennent pour des génies, on les ignore, on se moque d’eux, on trace notre monde sans eux.

Le zozo, on le laisse parader mais on n’obéit pas. On le prend à son propre piège et lui faisant croire à notre soumission en disparaissant de ses radars numériques et, tranquillement, concrètement, on construit des liens réels entre vrais gens.

Au lieu de manifester contre lui ou contre le système, ou contre une loi, et de se faire tellement taper dessus qu’on hésite à y retourner, on se retrouve pour manifester pour nous. On va dans la rue pour se rencontrer, échanger, danser et construire ensemble quelque chose de positif, qui nous plait.

On met en place des lieux où on réfléchit ensemble à l’avenir de notre quartier, de notre rue, de notre village, de notre région, de notre espace de vie, on s’invite à des banquets républicains et démocratiques pour rêver ensemble à une nouvelle société, on participe à des création d’activités, on donne des coups de mains, on s’entraide, on invente, on fait des tentatives (là la ZAD, c’est chouette si elle est un ferment ouvert sur les reste de la société, lieu d’expérience, un levain qui va faire lever la pâte…),

Dans les manifs, on crée des évènement participatifs. par ex: au lieu de prendre des tracts politiques qui disent globalement toujours la même chose, on s’échange des petits mots, des dessins, une expression, un phrase, un message, une demande, une proposition d’aide ou de lieu de rencontre, une musique, un poème, … Un truc qui va te faire rencontrer le mec ou la nana à côté… et ça circule…

Ca dure 1 heure, et après tout le monde se barre. Mais avec des richesses plein le coeur. De manifestation en manifestation, cela crée des liens, des collectifs, du partage, un réseau dans lequel on se reconnaît et on s’entraide. On tisse le tissu social que les sbires du néo-libéralisme s’acharnent à saccager.

Et les flics se retrouvent comme des cons, tous seuls, à nasser personne… si ce n’est leurs collègues déguisés en black blocs….

Autre idée, des balles de ping pong avec des mots forts dessus (genre liberté, fraternité, démocratie, bienvenue en France, je vous aime….) que chacun apporte à un endroit précis… avant de partir … Belles images en perspective: Les FDO en train de courir après les milliers de baballes dévalant par exemple les escaliers du sacré coeur…

Bref, on s’aime…

Un truc qu’il ne peut connaître, l’amour. dommage pour lui. C’est son choix

Et la politique, ma brave dame, elle est où à part dans le titre ?

Ben, partout. Quand des humains se rassemblent dans un café ou une salle des fêtes ou chez Mme Michu du troisième, pour décider ensemble de comment ils veulent vivre ensemble, c’est de la politique.

Ben oui, mais la démocratie ? les institutions ? Les partis ?

Ah les partis….

Quel parti va pouvoir changer les choses ?

Est ce qu’un parti, tels qu’ils sont aujourd’hui, peuvent changer les choses ?

Pour la majorité des français, non.

Bon, là, je fatigue.. Il est 23h17.

Demain, je reprends…

Bisous

 

Ces bons pères de famille…

Encore …

Me voilà accusée de violer des bons pères de famille…

Ces messieurs me la jouent énamourés et vaincus par la force de leurs sentiments pour moi, par ma faute. Je les aurais pris par surprise, je les aurais attrapés dans mes rets scandaleux, détournés du droit chemin, eux qui ont eu jusques-là un comportement irréprochable… et qui ne regardaient que leur femme…

Mais voilà, c’est plus fort qu’eux ! Ils mettent à mes pieds leur cœur palpitant, me trouvent passionnante et merveilleuse et me dévorent des yeux, ne cessent de penser à moi, et sont tout tourneboulés… Je bouleverse leur vie…

Bon, au détour d’une question de ma part, il avouent du bout des lèvres qu’ils sont mariés.  Et qu’ils n’ont pas du tout l’intention de ne plus l’être. Mais qu’importe ! Ils m’aiment ! Ils font tout pour m’en convaincre, me rappellent, vont voir 10 fois ma photo sur linkedin, m’écrivent des mots tendres et respectueux, m’invitent au restaurant, m’écoutent pendant des heures en ayant l’air de me trouver géniale et intelligente… Et puis lorgnent mon décolleté et font de discrètes allusions à la chambre à côté… Mais en tout bien tout honneur, par amour… Il faut bien, de temps en temps se laisser aller à la force de la passion, que diable !

A condition d’être rentrés pour dîner pour que bobonne ne se doute de rien. Faut pas pousser…

L’investissement en parole est considérable. Ils ont du se faire conseiller par une boite de com. Par contre, la partie d’investissement de la personne, en vrai, est particulièrement succincte…

La première fois, il y a environ 14 ans, j’ai plongé dans l’histoire et je suis tombée amoureuse. J’ai horriblement souffert.

Cette fois-ci (mais ça date aussi un peu), je me suis un peu plus méfiée.

Sa femme m’a appelée aujourd’hui. Nous avons parlé et je me suis rendue compte que le monsieur avait réécrit l’histoire pour se donner le beau rôle, celui de la pauvre victime. Comme le fit, en son temps, Henry.

Or, leurs grands sentiments et leur harmonie d’âme avec moi sont sérieusement corrélés avec les activités couchées aboutissant à un acte sexuel vite fait bien fait (enfin, bien fait, je n’en sait rien parce que je n’ai pas été jusques là, au grand dam de ces messieurs), avant de reprendre leur vie tranquille de bons pères de famille. Ben oui, une petite baise, et puis on se sent bien mieux.

Enfin, pour ceux qui ne sont pas corsetés par leurs principes poussiéreux et hypocrites et tiraillés entre leurs désirs et leur surmoi garde chiourme, n’est ce pas Henry ? On séduit, on aime, puis on n’ose conclure. Parce que conclure, cela aurait été écouter la vie et l’amour en soi, être honnête et vivre dans la vérité… Non le mensonge bienséant est plus rassurant, le malheur dont on a l’habitude plus tranquille, la mort de l’âme permet d’être passif et de ne pas prendre la responsabilité de vivre… et tant pis si cela crucifie l’autre que l’on a entrainé dans l’aventure… Je me demande si ce n’est pas encore pire. Au moins, Jean, je l’ai vu venir avec ses gros sabots.

En gros, ils veulent le beurre, l’argent du beurre et baiser la crémière.

Sauf que je ne veux pas être la crémière.

Problème.

Mais qu’importe, ils insistent, tentent des approches maladroites, des regards tendres, des suppliques… On ne vit qu’une fois… carpe diem. Et puis quoi, ils ont payé le restau, quand même !

Mais c’est d’ailleurs ce côté maladroit qui, à chaque fois, m’a fait croire qu’ils étaient sincères. Les pro de la maitresse, heureusement, je les repère de loin.

Mais j’ai une certaine tendresse pour ces hommes bafouillants, hésitants, manifestement mal à l’aise avec une situation dont ils n’ont pas l’habitude. Je les écoute, j’essaie de les comprendre, je leur explique mes limites, parfois, même, je me laisse prendre par cette douceur d’être « aimée »… Je me dis: « Au fond, et si ils avaient vraiment des sentiments pour moi… » J’essaie de les écouter et de les orienter vers une relation  amicale, une tendre complicité, une connivence intellectuelle, puisque je ne pourrait être la maîtresse d’un homme marié. Et puis, qui sait, peut être, qu’effectivement leur mariage bat de l’aile (pour le premier, Henry), pourquoi abandonner ce pauvre homme à la solitude d’une vie sans amour ? Alors, laissons lui le temps de faire ses choix et de prendre ses décisions… Qui suis-je pour décider pour eux de leur vie ?

Cette maladresse que j’ai pris pour le signe de réels sentiments pour moi, et qui n’étaient simplement que manque d’habitude. Ou pas. En fait Henry m’a aimé. Et peut être aussi Jean, un peu. Mais aucun m’a accepté d’assumer les conséquences de cet amour. Car sinon, comment expliquer qu’ils se soient mis dans des situations pareilles, sans même aller au lit ! Qu’ils m’aient poursuivis malgré le fait que je me refusais à être une maîtresse, rappelée, gardé des photos de moi, rompu pour revenir après ?

Découverts par madame, là, le ton change. Il s’agit de sauver sa peau, ses habitudes et sa respectabilité.

Et ce que je ne supporte pas et me met en colère, c’est leur tendance à se comporter comme des minables, des lâches et des pleutres. Face à leur femme, effondrée, ils plaident non coupable et même pas responsables. Tout est de ma faute. Je suis une horrible femme fatale qui les a manipulés et obligés à sortir du droit chemin, une salope effrontée qui les a allumés et excités pour les faire chuter.

Ces hommes qui m’ont fait la cour pendant des mois, qui  étaient avertis des limites que je posais à une relation amoureuse (les hommes doivent être libres d’entrer dans ma vie, pas d’y faire des CDD de quelques heures plus ou moins renouvelables), qui mendiaient mon attention, qui me portaient au nues, m’ont fait un flan pas possible (genre: je t’appelle juste pour entendre ta voix, pour Henry, sans doute plus romantique; genre, je bande comme un âne et je me permets des gestes déplacés afin que tu te rendre compte par moi-même, pour Jean) se défendent en prétendant que je leur ai sauté dessus !

Non mais je rêve !

Et non content de me traiter de salope, ils pensent rassurer leur femme en niant tout sentiments envers moi. Ni d’amour, ni tendresse, respect ou amitié envers moi, rien. Je suis ravalée au statut de cul. Un cul tentateur. En fait, les pauvres choux, ils se sont fait manipuler par une femme fatale qui les a ensorcelés. Bien sûr qu’ils ne voulaient pas coucher avec moi ! C’est moi qui les ai forcés, et ils ont courageusement résisté.

Ben voyons ! Mais pour qui ils se prennent ? Pour des Adonis, des Don Juan, des hommes tellement irrésistibles que les femmes se jettent à leurs pieds en leur disant « prends moi, prends moi … »

Quels mufles et gamins pris la main dans le pot de confiture ! C’est pas moi, c’est elle !

Ce serait moi qui aurait voulu une relation pourrie, avec un homme jamais disponible, inattentif à ce que je vis, m’interdisant de construire une vie de couple, de partager les moments doux du quotidien, d’avoir un homme qui m’accompagne dans ma vie quelque soit mon chemin, qui partage mes enthousiasmes et mes tristesses, ma famille et mes voyages, mes découvertes et mes épreuves. Qui s’engage pour moi parce que je suis unique et précieuse, plus précieuse que tout, pour lui?  Je renoncerait à tout ça pour une partie de jambes en l’air ?

Mais pour qui ils se prennent ?

Je suis en colère.

Par leur trahison, par leur manque absolu de respect, par leurs mensonges et par leur violence à mon égard, à l’égard des femmes, par leur bêtise surtout.

Je suis aussi en colère contre moi: comment j’ai pu les prendre au sérieux ?

Vexés, sans doute de ne pas avoir réussi à obtenir ce qu’ils voulaient, ils se vengent. Comme des gosses.

Et je m’en veux de les avoir pris pour des hommes. Des hommes capables d’avoir des sentiments et de les assumer dans la vérité et le respect des autres. Des hommes capables d’amour. Des hommes virils et tendres.

Pas des mômes qui n’assument pas leur virilité et ont besoin de la domination masculine pour se rassurer. De donner en pâture celle qu’ils ont désirée et même peut être aimée, pour sauvegarder les apparences, leur propre virilité.

Comme si c’était une évidence que le désir des hommes devait être obligatoirement accueilli et accepté par les femmes, comme si ils nous faisaient un honneur de nous désirer et que nous devions naturellement les laisser user de notre corps pour qu’ils prennent leur plaisir, quelque soient les conséquences et les souffrances que cela peut engendrer auprès de nous qu’ils disent aimer. L’officielle ou l’officieuse. Celle qui est trompée, trahie, et celle qui attend le bon plaisir du prince et ne vit que par pointillés, de loin en loin. Aucune des deux n’est aimée. Juste utilisée. Car quand on aime, on souhaite que l’autre soit heureux. Pas juste que l’autre vous tripote la bite.

 

 

Shahima, petite fille

La Shahima particulière de mon précédent billet semble être hors de danger aujourd’hui.

Il lui faudra affronter l’exil, la perte de repère, la barrière de la langue, le mépris et la discrimination, et surtout l’indifférence gênée des bons français « qui ne peuvent aider, car on ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde… ».

Mais au moins, elle ne mourra pas, massacrée par les talibans.

Mais je laisse le texte précédent pour toutes les petites Shalima, Nisar, Waqar, Rokhsar, Sonbal, Murtaza, Mustafa, Salma, Yousuf, Ismail d’Afghanistan; pour toutes les jeunes filles, les jeunes femmes et les femmes qui ne seront pas protégées contre la Sharia des talibans, cette loi des hommes violente et cruelle qui les nie, les torture, les dénature et les tue.Pour tous les hommes qui sont des hommes et qui respectent et aiment leurs femmes, leurs filles et leur pays et refusent d’obéir à une loi qui fait d’eux des bêtes sauvages.

Une loi des talibans qui trahit l’esprit de la parole de Dieu dans le Coran. Leur loi islamiste, caricature grimaçante de l’Islam, trahison de la parole divine, n’a, d’ailleurs, heureusement rien à voir avec l’ordre divin, quelque soit le nom de Dieu. Une loi imposée par des hommes faibles, minables, castrés, stupides, qui ont peur, et qui se vengent de leurs peurs devant la vie, l’amour et la joie par la destruction. Des anges déchus ? On a déjà vu cela…

Une loi qui a prospéré sur les ruines, l’humiliation et la destruction générés par les pays occidentaux dans les pays « sous développés ». La ruine des valeurs humaines, l’humiliation de la dignité humaine, la destruction du travail et des liens humains… Au profit d’une poignée de plus riches qui ne savent même plus quoi faire de leur argent…

Au bout du troisième yacht, on se lasse…

Et notre président qui a bonne conscience, qui avalise la destruction et la violence, qui méprise le peuple qui a fait la bêtise de l’avoir cru, ne parle, à propos de cet abandon des forces américaines et occidentales du peuple afghan, après avoir détruit toute organisation politique traditionnelle qui pouvait tenir tête aux talibans (qui n’ont rien de traditionnels), que de la peur des riches face à l’émigration !

Eh, Oh ! Ce sont des humains, comme toi ! Mieux que toi !

Et ces gens que tu méprises, apportent plus d’intelligence et de talent à la France que toi !

Ce n’est d’ailleurs pas difficile. La barre n’est pas bien haute !

Shahima, Nisar, 5 ans, Waqar, 7 ans, Rokhsar, 4 ans, Sonbal, 7 ans, Murtaza, 12 ans, Mustafa, 14 ans, Salma, 15 ans, Yousuf, 16 ans, Ismail, 19 ans, et tous les autres… pardonnez à la France d’avoir un président qui ne va pas essayer de vous sauver, de vous aider, qui vous refuse la fraternité et la bonté humaine.

Un président qui va faire de votre tragédie un thème de communication au mieux, un silence assourdissant au pire.

Pardon.

Et pour ceux qui auront réussi à arriver chez nous, Bienvenue.

On va se serrer un peu pour vous faire une place. Il y a encore dans ce pays des hommes et des femmes de bonne volonté…

Bisous

 

 

Regardez ces enfants et ces femmes, monsieur le Président, et dites leur, les yeux dans les yeux, qu’ils doivent mourir.

Shahida, 2 ans, Nisar, 5 ans, Waqar, 7 ans,…

Rokhsar, 4 ans, Sonbal, 7 ans, Murtaza, 12 ans, Mustafa, 14 ans, Salma, 15 ans, Yousuf, 16 ans, Ismail, 19 ans,

et tous les autres…

Leur univers c’était l’enfance. Les jeux, l’école, les rires et les bonbons.

Les câlins de leur mère, la tendresse de leur père, l’insouciance de grandir et d’apprendre.

Dans leur pays, l’Afghanistan. Ses montagnes, ses musiques, son art et ses fêtes où tout le monde partage des plats et des danses, l’amitié et les chants, l’amour et la vie.

Mais les talibans en ont décidé autrement.

Les filles doivent être esclaves.

Les garçons des combattants de l’Islam.

Aucun ne doit apprendre, aucun ne doit réfléchir, aimer, vivre libre.

Ils doivent juste obéir. Sinon, ils seront tués.

Devant leurs parents. Coupables de les avoir aimés et instruits, coupables de respecter Dieu le miséricordieux qui protège la vie des petits enfants, coupable d’avoir chanté et fait de la musique pour émerveiller le monde.

Aujourd’hui, ils essaient de fuir, de venir en France pour pouvoir vivre, pour échapper à ces hommes violents qui sèment la mort.

Mais Monsieur le président de France en a décidé autrement.

Il se moque que Shahiba, petite fille de 2 ans, soit égorgée.

Seul compte son petit intérêt électoral, et il n’est que mépris et indifférence devant le sort de ces enfants. De ces femmes violées et lapidées, de ces hommes torturés et égorgés…

C’est loin, c’est des sauvages, des terroristes, on s’en fout. N’est ce pas ?

Si Shahima, et les autres enfants d’Afghanistan meurent à cause de vous, monsieur le Président, vous en porterez l’entière responsabilité. Vous avez le pouvoir. Vous refusez de les aider. Soit.

Vous devrez donc assumer les conséquences de vos actes, de vos ordres.

Et je gage, Monsieur le Président, Messieurs et dames les ministres, que le regard innocent d’un enfant afghan, viendra vous hanter. Ce ne sera que Justice.

Vous aurez prouvé à la face du monde votre inhumanité et votre violence.

Vous aurez perdu toute légitimité à détenir la moindre autorité, le moindre pouvoir, vous ne serez plus rien.

Par votre seule et unique faute.

Shahima, depuis son paradis, vous demandera éternellement: « J’avais 2 ans, j’étais encore un bébé, et tu m’as froidement laissé mourir. Tu as condamné mes soeurs plus grandes à être des esclaves sexuelles, tu paieras. Tu paieras par la honte, le mépris qui s’abattra sur toi. »

« Regardes-moi, monsieur le Président de la République française, tu m’as tuée.

Regarde mes yeux d’enfant, et assume. »

Mais tu t’en moques…

Je sais bien, en écrivant qu’il est inutile d’en appeler à une humanité et à des valeurs auxquelles tu as depuis longtemps renoncé au profit du pouvoir et de l’argent.


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