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Archives pour février 2013

Match Point…

D’un côté, A (elle) qui tente par tous les moyens d’obtenir de lui (B) la prise en compte de son besoin d’être rassurée.

De l’autre côté, B (Lui) qui tente de parer les coups adroitement. Il ne sait quoi répondre ni quoi faire pour la rassurer.

A, très perturbée par les démarches de son divorce, déstabilisée, essaye la demande.

B, active son répondeur pour ne pas répondre. Il est occupé ailleurs.

Frustrée, A laisse un message un tantinet culpabilisant.

Géné, B fuit et ferme son téléphone. Il esquive et reste silencieux. Surtout ne pas rappeler ou expliquer son « injoingnabilité »…

A se sent profondément rejetée. Elle active ses fantasmes d’abandon et ses traumatismes infantiles et va pleurer dans la salle de bain.

B vit sa vie… Balle au centre.

A n’a pas dormi, ou mal. Elle s’est battue avec des scénarios catastrophes toute la nuit où son ex mari, le poids de ses responsabilités et sa plainte ont partagé son lit. Elle en veut à B de la laisser « comme ça », toute seule…

Elle récidive de manière automatique en laissant un message larmoyant et désespéré à B.

B a réouvert son téléphone mais ne répond pas. Ne rappelle pas. On ne sait même pas s’il écoute le répondeur…. peut être efface t’il le message dès les premiers mots. Peut être pas, et se sent il encore plus mal à l’aise, incapable de savoir comment réagir, coincé dans ses comportements mâles acquis… Prendre soin de l’autre, il ne sait pas faire.

Fatiguée de ce match stupide, A accepte de considérer que si B n’a pas envie de la soutenir et d’investir dans leur relation, c’est son droit… Mais qu’elle a aussi le droit de se dire qu’un mec comme ça, ce n’est pas top pour elle et qu’elle a envie d’un mec plus attentif et surtout librement plus présent…

Mais, bon, il peut y avoir un autre match…

Sexe masturbatoire et sexe jubilatoire

Deux jouissances pour le prix d’une ou l’histoire de l’oubli de la jubilation dans les sociétés humaines…

Consécutivement à la « réduction » de la femme à un objet.

Il ne peut y avoir relation avec un objet, que possession et utilisation.

A finir

Lettre

Comme d’hab, tu as une bonne analyse et il n’est pas étonnant non plus que je projette sur les autres mes propres problèmes. Ce qui pose problème chez moi m’apparait d’une manière évidente chez les autres, sans doute plus clairement que chez moi. Cela s’appelle la projection. C’est classique. Un bon moyen d’apprendre à se connaître…

Mais il y a chez toi une désespérance profonde que je sens sous tes mots. Et cela me navre.

En particulier envers les relations (amoureuses ou non). Comme si tu pensais au fond qu’il te fallait te contenter d’un truc bancal car tu n’auras jamais mieux. En tout cas, que toi, tu n’y auras jamais droit. Une sorte de fatalité qui fait qu’après l’échec de ta relation avec ton mari à laquelle tu a cru envers et contre tout (et à laquelle tu n’es pas loin de croire encore), rien d’autre ne peut exister. Un homme bien qui puisse t’aimer vraiment, pour toi, tu penses que cela n’existe tout simplement pas.

Alors autant faire avec ce qu’on a, ce mec qui ne te convient pas mais qui te permet de sauver les apparences et de n’être pas seule.
C’est sans doute dur, ce que j’écris, mais je crois que l’une comme l’autre nous avons à vider un abcès vieux de plusieurs années, à faire le deuil de nos ex et de ce que nous étions alors. Renoncer à nos illusions d’alors, affectives, sociales, existentielles. Admettre que nous nous sommes plantés dès le début (mais sans en être non plus coupables… pouvions nous faire autrement ?) et que nous ne sommes pas ce que nous nous efforcions d’être pour correspondre à l’image que nous croyons avoir choisi en les épousant.

Le bonheur existe, l’amour aussi. Sans prince charmant mais avec toute la force et la beauté d’un vrai sentiment qui vous emporte sans concessions.

Mais sommes nous vraiment disponibles pour cela? et les hommes le sentent. Ils nous utilisent pour la gaudriole ou pour être des béquilles psy, pour frimer dans un dîner ou pour rassasier leurs sens, mais ils ne nous aiment pas vraiment. Parce que nous ne sommes pas encore capables d’aimer vraiment. Inconsciemment, on leur interdit l’accès: il y a trop de cadavres dans nos âmes.
C’est à ces cadavres que j’entend renoncer, à rien d’autre.

D’ailleurs, je ne suis pas désespérée, juste sonnée.

Le lacher prise me permet de maintenir mon angoisse face à l’avenir à distance.
Une citation que j’aime bien:
« Aimer vraiment, c’est aimer en silence, avec des actes et non des mots. » L’ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon.
Suis-je capable d’aimer en silence ?
Bises
Agnès

Neige

Quelques cristaux de neige sur le pelage noir de mon chien

Rideau doux et froid qui s’abat sur Paris

Le silence des rues blanches, calme.

Le pain frais qui fume au sortir de la boulangerie

Des flocons s’attardent sur mes cils

Sourires, baiser de l’hivers


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