Archives pour mai 2012

sexe, sexe et compagnie

« Il n’y a pas d’acte sexuel. »

C’est pas moi qui dit ça, mais Lacan… Cet homme avait le sens de la formule qui fait boum !

Il n’y a pas beaucoup de phrases qui ait autant fait causer ! Il est vrai que cela va contredire la vox populi qui aurait plutôt tendance à dire qu’il n’y a que ça qui soit intéressant dans la vie…

Ce matin (ou hier, je ne sais plus), sur les ondes de France Cul (ture) la bien nommée (du moins en ce qui concerne mon sujet du jour), une émission sur Lacan et sa phrase paradoxale. Ben oui, un psychanalyste, à la suite de Freud, ça doit tout ramener à la sexualité… D’où la provocation ! Wouaouhhh  le mec !!!! Grave !

Alors, il y avait un monsieur psychanalyste et certainement lacanien, qui nous a expliqué avec des circonvolutions intellectuelles et un peu alambiquées (je ne suis pas sûre d’avoir toujours tout compris… faut dire, je ne suis pas aussi intelligente que ça… normal, je suis une femme…) qu’en fait c’était métaphorique (bon, ça règle rien mais ça fait savant) et que cela avait un rapport avec le langage. En gros (c’est un peu (beaucoup) caricatural, mais on comprend mieux) l’animal peut nique tranquille car il ne parle pas. Alors que l’homme, lui, dès qu’il parle, il met une distance, un trou (excusez moi, c’est le langage de Lacan), un manque infranchissable entre les êtres et donc l’acte sexuel, la jouissance, ne peut avoir lieu que pour soi. Il ne peut plus avoir de communication avec l’autre, car le sexe est incommunicable…

Bref, si tu parles pendant que tu baises, ça fout tout par terre…

Ben dites-donc, ce devait pas être super folichon dans le lit de Lacan…

Moi, j’ai une autre vision des choses, et les mots ne me gênent pas, au contraire… Il faut dire que pour moi la jouissance n’est pas un acte solitaire (masturbatoire) obtenu grâce à un frotti frotta avec un truc (main, vagin, bouche, autre…), mais une rencontre de deux êtres humains pleins d’amour qui parlent et se répondent avec leurs êtres (corps et esprit… donc langage) dans une danse qui les amènent à la jouissance l’un par l’autre. La jouissance de l’un va entrainer la jouissance de l’autre et vice versa, dans un feu d’artifice d’énergie qui bouleverse tout l’être et le régénère…

Mais rare sont ceux qui savent…

Comme disait Brassens, 99,9 % des femmes….

Management

Notre société est devenue folle… Elle fonce dans le mur avec des hurlement d’enthousiasme parce que sur ce mur est peint une fresque de la pub Ricoré… La peinture s’écaille, s’éffrite, des pans entiers de l’image s’effondrent dévoilant la dure réalité du parpaing et ses victimes déjà explosées dessus (suicides, burn out, dépressions, passages à l’acte…) mais la fête foraine continue et les bons apôtres de l’économie néo-libérale (mais les sociaux démocrates ne font pas beaucoup mieux ils ne  font que mettre un voile sur la même réalité) continuent de pousser à la roue dans la même direction: seul l’argent et le profit sont des valeurs respectables.

« Dans une entreprise, seul le plan comptable a de l’importance. » Les salariés, ceux qui travaillent et produisent ne sont que des rouages interchangeables, des pièces de mécanique que l’on jette après usage. Pour maximiser les profits, on va jeter un peu plus, cela s’appelle plan de redressement. Comme si une entreprise marchait comme un robot! Comme si, il suffisait de mettre un cochon dedans pour récupérer les saucisses de l’autre côté, à la manière des dessins animés de notre enfance ! Comme si les valeurs humaines du travail, de la motivation, de l’intelligence, de la créativité n’existaient pas…

Des robots. L’idéal managerial des entreprises, aujourd’hui, c’est un robot. Déshumanisé, désexualisé, sans âge et sans histoire. Obéissant au doigt et à l’oeil. Ne plus penser, ne plus respirer, de plus aimer, ne plus communiquer, ne plus se lier, ne plus bouger…

Ben oui, mais les êtres humains ne sont pas des robots… Ceux qui ne sont pas cassés finissent par se révolter… je sais, c’est bien embêtant, d’autant plus que la répression a ses limites… D’abord, ça fait désordre, et puis à la longue, c’est de moins en moins efficace… sans compter que ça coûte cher.. (n’est ce pas, en Grèce, Québec, Espagne, Etats Unis, etc.)

Bref, à court terme, on pressure, on harcèle, on licencie… et puis on se casse la gueule…

Pourquoi ? Je vous passe les raison éthiques et humaines (ils s’en foutent grave), mais  pour des raisons économiques de bon sens.

Une entreprise qui marche et rapporte à long terme est une entreprise qui produit bien et s’adapte à la société où elle travaille. Elle produit de la valeur ajoutée pour tous les acteurs économiques. Or, la force de création, d’innovation et d’adaptation vient de l’humanité des gens, pas de leurs gestes automatiques et soumis. De leur envie de faire, de travailler, de leur fierté du travail accompli, de leur bien être. Sans compter que, respecté dans leur humanité (et donc dans leur vie personnelle et familiale autant que professionnelle), ils auront des enfants, équilibrés, futurs professionnels et consommateurs qui permettront à la vie et à l’entreprise de continuer.

Le respect devrait être la règle. Respect de ce qui est notre raison d’être: humains.

C’est à dire respect des salariés, des fournisseurs et des clients. Pour produire bien, bon, et profitable pour tous, au lieu de n’être profitable que pour le porte monnaie des actionnaires… Car un salarié respecté est motivé et se donne à fond dans son travail, un fournisseur respecté va donner de bons produits, un client respecté reviendra acheter auprès de cette entreprise, le monde respecté créera les conditions de la prospérité (nouveaux marchés, coûts environnementaux qui baissent). Une entreprise respectable va être respectée et appréciée. Les meilleurs auront envie de travailler pour elle, les clients accepteront de payer un peu plus cher un bon produit qui leur rend vraiment le service demandé, le monde a de l’avenir devant lui.

Créer du bien être et faciliter le bonheur plutôt que le seul argent… (D’ailleurs ces richissimes financiers sont ils heureux ??? )

Sans compter que le poids social de ce système de merde nous donne quoi?

Des femmes mal dans leur peau, coincées entre des choix impossibles (travail ou enfants), ou bien rejetées du système et ne vivant que d’assistanat.

Des enfants surinvestis devenant de petits tyrans et profondément malheureux, qui finissent par fuir dans les paradis artificiels au risque de s’y perdre

Des vieux déprimés et narcissiques qui se sentent inutiles et gâchent leur expérience dont personne ne veut, et deviennent séniles et dépendants.

Un système lourd et couteux pour maintenir la paix sociale et le statut quo.

L’argent n’est pas mauvais en soi. Il est un moyen d’échange et de liberté essentiel.

Mais en faire le seul but de notre existence et de notre société … je ne crois pas que c’est une super idée, en fait…

Pause

Lorsque tu aimes quelqu’ un, ne lui demandes pas plus que ce qu’ il te donne au moment où il te le donne.

Ce n’est pas de moi, mais je trouve cette phrase très juste.

Cela raisonne pour moi. Rester dans la relation au présent, telle qu’elle est, en respectant la liberté profonde de chaque personne, au lieu de projeter sur celui (ou celle) que l’ont dit aimer sa propre histoire, ses angoisses (à réparer), ses illusions et ses besoins (à combler).

C’est dans le présent et dans la réalité que se construit une rencontre, pas sur l’écran de nos fantasmes d’amour idéal.

Le « Mon prince viendra » est une pub mensongère… D’abord cela met la vie au futur et oublie le présent, ensuite, cette histoire de prince parfait qui vient résoudre tous mes problèmes à coup de phallus magique, j’ai un doute…

La réalité est généralement bien plus belle que le rêve.

Le matin d’un nouveau jour

Si vous passez par ma rue aux environ de 7h30, vous avez des chances de voir un zombie en pyjama écarter maladroitement les volets en fer de sa chambre et vous regarder d’un oeil glauque. Et oui, j’habite au rez de chaussée, ce qui permet une certaine intimité avec le quidam de la rue…

Heureusement, la température n’ayant pour l’instant pas trop envie de remonter malgré le printemps qui avance, je suis encore dans mes pyjamas d’hivers, c’est à dire le contraire d’une tenue seyante et sexy… Par contre, j’ai fait peur à un chien, une fois… et je crois aussi à sa maîtresse qui a du rester perturbée toute la journée, vu le regard étrange qu’elle m’a lancée (ce qui ne m’a, moi, pas beaucoup perturbée, vu que ce qui se passe avant ma tasse de thé matinal n’indiffère totalement et n’arrive même pas au niveau de mes neurones…). Bref, le chien s’est mis à aboyer, sa maitresse non, mais ce fut tout comme, et moi je suis restée de marbre.

La lente décongélation de mon cerveau se fait ainsi peu à peu à la lumière du jour, ce qui n’est pas inutile pour retrouver mes affaires pour m’habiller… (et d’abord mes chaussons pour aller prendre mon petit déjeuner dans la cuisine.)…

je préfèrerai un parc rempli d’oiseaux et de roses délicates et parfumées au lieu de ma rue encombrée et klaxonnante, mais bon…

Je n’aime pas le matin.

Problématique du désir

Cette histoire du désir, la condamnation du désir par les bouddhistes et assimilés, et même par les psychanalystes orthodoxes (freudiens)… ça me tracassait…

Etre heureux, était-ce cet état de non désir, qui évite la souffrance de la frustration puisque par essence, le désir ne peut se réaliser pleinement.

On désire un gâteau, mais une fois mangé, le même désir va renaître, avec son cortège de souffrances liées au manque. Le désir ne peut être comblé (alors que le besoin oui). Il renait sans cesse telle un phénix, nous manant dans le bateau de l’insatisfaction chronique… On ne peut jamais posséder ce que l’on désire, cela tue le désir.

Avoir 10 000 gâteau en permanence écoeure et tue le désir, l’envie, l’en-vie…

Ben oui (même si je fais ma lacanienne de base), le problème est que lé désir est ce qui nous donne envie de vivre, ce qui nous maintient en vie. C’est le moteur de notre accomplissement et de notre bonheur…

Alors, quoi ?

Le désir comme acteur de notre frustration et de notre malheur, ou permettant notre bonheur… Y a un truc…

Heureusement que Bibi est là pour tout vous expliquer… ou du moins essayer.

Ma version à moi de ces choses c’est que:

Le désir est notre énergie de vie. Elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle est.

Le désir est un besoin vital pour notre vie. C’est grâce au désir que nous pouvons grandir, apprendre, nous réaliser, devenir nous-mêmes, être heureux de vivre et de continuer à vivre demain et toujours (quelque soit notre forme au fil de nos transformations).

Mais il peut aussi nous bloquer, ou plutôt nous pouvons bloquer cette énergie on nous fixant un but prédéfini, choisi avec nos peurs ou nos petitesses et nous fermant à tout autre chose. Obnubilé par cette chose (le gâteau de cette pâtisserie, l’amour de cet homme (le sexe de cette femme ou le sexe en général), ce travail là, cette somme d’argent, cette belle voiture…) on se ferme à tout ce que la vie nous apporte, par la grâce du chemin parcouru grâce au désir.

Le désir nous met en mouvement, mais il faut laisser la vie nous offrir le but. Vouloir quelque chose n’est pas mauvais, mais le faire d’une manière exclusive, si. Accepter de changer en route permet la souplesse de la vie de se manifester et nous donne de magnifiques cadeaux de bonheur… même si on ne sait pas au départ ce qu’il y a sous le papier cadeau… Il est important d’aller le chercher… et sans désir… on ne bouge pas.

Vous en pensez quoi ???

Nouveau pouvoir… à voir

Nouveau président, changement politique en France… oui, bof… La plupart de nos concitoyens ne se font plus d’illusions.

Ils ne croient plus à la puissance des institutions politiques, et à bien y regarder on a en effet l’impression d’une farce, même si elle est  assez bien jouée, il faut le reconnaître.

Mais la réalité du pouvoir, c’est à dire de la capacité de faire et de décider se joue ailleurs… Dans les arcanes financières des agences de notations, des grands groupes archi milliardaires et des bourses (boursicoteurs)…

Que pourra faire Hollande ?

Dans notre société, le pouvoir est totalement lié à l’argent.

La puissance financière est le signe extérieur qui délimite, montre, signe, manifeste le pouvoir.

Le pouvoir est un pouvoir de l’Avoir et non de l’Etre. Il trouve ses limites et sa fragilité dans ce matérialisme quasi totalitaire, avec une possible dérive perverse qui lui fait prendre les êtres humains pour des objets (et non des sujets) soumis aux impératifs productivistes. le pouvoir est domination, il impose sa loi au lieu de la proposer. Celui qui a (le pouvoir, l’argent) est celui qui dicte ses propres injectifs aux autres. L’idée d’un bien commun, d’un bien être collectif de la communauté des êtres humains, idée centrale de la politique, a fait long feu. L’idéal productiviste a « oublié » le poids régulateur de la politique par rapport à l’économie, le poids de l’Etre par rapport à l’Argent.

Dans notre modèle culturel, de plus, l’identité sexuée des hommes étant socialement construite plutôt du côté de l’Avoir, il paraît « naturel » que ce sont eux qui sont les mieux placés pour exercer ce pouvoir. Mais d’une domination des hommes, on est passé à une domination de l’argent qui opprime les hommes comme les femmes qui n’ont pas la chance d’avoir, qui ne sont plus que rouages pour la grande mécanique qui produit l’argent à quelques uns. C’est une réalité.

Le monde se déshumanise…

Et la « lutte finale » des classes n’apporte rien de mieux, si ce n’est une autre domination par une oligarchie choisie sur des critères tout aussi égoïstes et limités que les critères mercantiles. Les êtres sont tout autant niés. C’est tout autant le règne de la machine, des robots… On ne produit simplement plus pour les mêmes personnes…

C’est une révolution mentale qui serait nécessaire. Qui redonne à la politique, à l’humain, à la réalité sociale des gens (des simples gens), à l’art, à l’immanence, à la spiritualité (non, ce n’est pas un gros mot), sa place, à côté des nécessités économiques, sans les nier. Trouver un équilibre.

Adorer le veau d’or ne nous mène qu’à la catastrophe…

Sujet fondamental: le vernis à ongles

Ben oui, en ce moment, est ce le printemps qui traîne à arriver ou la dureté des temps de crise, à moins que ce ne soit la période post-électorale avec ses analyses et contre analyses dont on nous abreuve jusqu’à plus soif (dans le grand vent du n’importe quoi…), mais j’ai envie de m’attaquer à de vrais sujets profonds et sérieux comme la confrontation d’une femme avec le vengeur masqué, je veux parler du vernis à ongle !

Le vernis est à la mode… et pas seulement celui pour les ongles… mais ne mélangeons pas tout.

Donc, il est de bon ton, ces temps ci, de recouvrir nos partie dures et insensibles du doigt ou de l’orteil, de forme plate, phanère terminal kératinisé, que l’on retrouve chez l’homme mais aussi chez certains animaux comme les primates, d’une matière liquide et colorée qui durcit à l’air.

Il s’agit donc de mettre de la couleur sur nos homologues de la griffe ou du sabot.

A priori, rien de bien compliqué. on applique, on laisse sécher, l’air un peu stupide, les doigts en éventail secoués dans tous les sens et hop, c’est bon…

D’autant plus que les publicité, comme d’hab, nous promettent monts et merveilles, du genre, sec en 1 mn chrono, facilité d’application avec le nouveau pinceau révolutionnaire, couleurs longue tenue, etc.

Bon, alors, revenons sur terre, face au petit pot muni du pinceau « magique ».

D’abord, préparation des ongles. Coupés, nettoyés, frais et dispo. Bon.

Ensuite, éliminer sans états d’âme tout corps étrangers pouvant interférer sur la concentration nécessaire: enfants, chiens, chats, poissons rouges (non, là j’exagère), radio, télé… Il ne faut pas être brutalisée par un évènement soudain et perturbateur… c’est comme pour la méditation.

Puis la pose.

Alors là, si la première main se fait à peu prés normalement… mis à part quelques dérapages et dépassements impromptus, mais on gère à l’aide d’un coton tige.

La deuxième main. Là, ça se corse. La première main n’est pas sèche. En plus on est droitier (ou gaucher) et on va devoir travailler avec notre main la plus malhabile… Donc: on dépasse allègrement (le coton tige n’y suffit plus), on tremble et ça fait des rayures, on en met trop ou pas assez, on abîme la première main (elle n’était toujours pas sèche et on l’a malencontreusement frottée à un truc, voire au coton tige plein de dissolvant…)

Donc, on efface tout et on recommence.

Jusqu’à en avoir marre et garder les merdouilles (après tout cela ne se voit pas tant que ça…

Le problème des pieds est tout autre. On a le pinceau dans la bonne main mais l’objectif est bien plus lointain, et cela demande de la souplesse et de la précision  (donc une bonne vue)… un peu comme le kama soutra…

Après, il faut que ça sèche. Interdiction absolue de faire quoi que ce soit pendant 10 mn au moins. Parce que malgré les slogans publicitaire, cela ne sèche vite qu’en surface, dessous, c’est encore mou. Tout effleurement fait une marque… moche.

Alors, on a l’air très conne, les mains devant soi, à souffler dessus, à les secouer version demeurée de base, à attraper les choses (genre mouchoir car bien entendu, c’est à ce moment là qu’on a le nez qui coule…)avec la pulpe des doigts… Bref, la blonde de base, version la décérébrée Barbie.

Enfin, j’aime bien afficher ma féminité, mais vraiment, je recule devant l’ampleur de l’investissement…

Bon, ok, je suis nulle pour la pose du vernis…

mais c’est encore pire pour le maquillage… (genre l’eye liner…)

Moi, je m’aime…

Yes…

Vous voulez savoir quel est le secret du bonheur ? S’aimer.

Non pas s’idolâtrer, ni s’auto-confire dans la contemplation de son nombril, mais s’aimer simplement, comme on aime les autres.

S’aimer, c’est d’abord savoir qui on est. S’aimer, c’est se connaître. D’ailleurs dans la bible, l’acte d’amour n’est il pas dit ainsi: ils se connurent…

Se regarder dans sa réalité, nue, crue, sincère. Observer nos comportements et la raisonnante que nous donnons aux autres en nous, que touchent ils, comment je réagis, où et pourquoi je me protège ? qu’est ce que j’essaie d’obtenir ? quel sont mes besoins et mes manques ?

Quels sont mes richesses ? Qu’est ce que j’ai déjà fait ? qu’est ce que je réussis, qu’est ce que je rate.

A quoi je ressemble ? Est ce que mon image correspond à ce que je ressens être au fond de moi ou n’est ce qu’une armure censée me protéger du monde ?

Connaître, donc, ses lumières et ses ombres, être rempli de soi, accepter la plénitude de l’être unique que l’on est… Sinon, ça sert à quoi que L’Univers, Dieu, l’Etre suprême, la Vie, le non-nommé, le mec là haut, le Hasard (barrer les mentions de nos incroyances personnelles) y se soit décarcassé pour nous créer… Hé !

S’aimer c’est surtout être libéré du besoin d’être aimé par les autres.

Puisqu’on est bien avec soi même, on n’a plus besoin que l’autre vienne combler ce grand vide primordial, ce manque d’amour qui nous fait exister. On n’est plus seul dans un océan de néant, notre voix est entendue par la personne qui a seule accès à la profondeur de notre être: nous. La seule personne qui peut nous comprendre parfaitement est nous mêmes.
C’est peut être dommage mais c’est ainsi. L’autre est toujours un autre, c’est à dire un être différent, inconnaissable. S’il n’est pas autre, c’est que nous avons projeté sur lui notre image idéalisée de nous mêmes, que nous l’utilisons comme un miroir, pour avoir l’illusion d’exister. La fusion n’est pas l’amour. Elle n’est qu’amour égoïste de soi même à travers l’autre. L’autre n’a plus d’existence propre, il n’existe que pour nous, par nous. Il est nous.

Comment pourrait on l’aimer, cet être que nous ne voyons même pas ? C’est impossible. Il est un objet de désir, pas un sujet d’amour…

Bref… aujourd’hui, est née une nouvelle moi. Une Moi qui a des défauts, des fragilités et des faiblesses, mais aussi des qualités et des talents. Une moi que je vais apprendre, que je vais respecter, accepter, dont je vais prendre soin avec amour.

Aujourd’hui, je vais enfin pouvoir vraiment aimer tout court, dans le respect et la liberté de l’autre.

Je n’ai plus BESOIN d’être aimée, mais j’en ai très envie, pour m’enrichir de la différence de l’autre et échanger …

Vous savez quoi?

Ca fait tout drôle….

Les nouvelles d’un monde fou

4 morts, plus de 200 étudiants arrêtés (et certainement « plus ou moins » torturés), une population massacrée, des villes ravagées… et une indignation de façade qui me parait encore pire que l’indifférence…

La Syrie vit un martyr, mais la Syrie n’a pas de pétrole ou de ressources intéressantes, alors on ferme pudiquement les yeux depuis des mois et des mois sur les agissement d’un chef d’état délirant et pris de panique. Et cela va aboutir à quoi ? A une situation tellement délétère qu’aucune solution rationnelle et démocratique ne pourra émerger. La prise de pouvoir par des fanatiques qui ne valent pas mieux que Assad, la destruction du sens communautaire national au bénéfice d’intérêts communautaristes antagonistes, l’installation d’une souffrance récurante et d’un Nième foyer de guerre.

Combien de ces foyers infectés par cette saloperie de guerre, ne laisse t’on pas s’installer dans le monde? Des peuples dans la douleur, dans l’asservissement et dans la mort, qui hurlent et que les pays « riches », ceux qui font la loi (de l’argent) sur cette terre, font semblant de ne pas entendre.

Tant que leurs petites affaires tournent, qu’importent ces morts…

Tant que les bénéfices rentrent, si possible de plus en plus, pourquoi s’embarrasser du respect de l’humanité ?

Et chez nous aussi, on torture, on détruit, mais à petit feu, insidieusement. Une logique perverse sensée optimiser le profit (au bénéfice des seuls actionnaires, et à court terme) conduit les entreprises à oublier qu’elles emploient des êtres humains pour ne considérer ceux-ci que comme du bétail interchangeable, voire des robots…

La subtilité de la chose est d’arriver à ne pas détruire directement mais à pousser l’autre à se détruire tout seul, en lui déniant peu à peu toute maîtrise de sa propre vie… Harceler dans l’ombre, à l’aide d’insinuations, d’injonctions paradoxales, de sous entendus ravageurs, de mises au placard masqués, de mensonges et de non-dits… jusqu’à pousser l’autre au passage à l’acte, en toute bonne conscience.

Et ce d’autant plus aujourd’hui que la loi sur le harcèlement vient d’être déclarée anticonstitutionnelle (au bénéfice d’un homme politique accusé…tiens donc… au hasard…). Toutes les procédures, déjà bien compliquées à mettre en place pour les victimes et qui arrivaient rarement à leur terme vont être arrêtées. Laissant le champ libre aux harceleurs, confirmés dans leurs agissements…

Le monde va mal…

Les petites salades toutes faites…

Manger sur le pouce… ou du moins sur la tablette rabattante des sièges du TGV… Vous avez essayé ? Un vrai plaisir…

D’abord, bringuebalé à droite et à gauche par le mouvement pendulaire du train, il n’est pas facile d’attraper le bon bout du sachet plastique qui contient ce qui va nous tenir lieu de délice gastronomique…  Il va falloir faire preuve de l’agilité, de la force et de la précision du chasseur aguerri, à l’affut dans les sous bois amazoniens… Car le dit plastique résiste.

Alors, comme on  a faim, on tire, un peu beaucoup, passionnément…, jusqu’à ce qu’il cède, d’un seul coup, ce qui précipite notre bras en plein effort sur notre voisin qui se prend un grand coup de coude dans les côtes (quand ce n’est pas quelques grains de riz de la salade niçoise, ou un peu du poulet mayo, éjectés du bol de salade  par la même occasion…). C’est qu’en deuxième classe, on est rangés sans perte de place. On profite de la chaleur humaine et de l’intimité de son voisin…

« Mille excuses »

« Non, ce n’est pas grave »

Et voilà comment on se fait un ennemi juré, exaspéré par notre maladresse et écoeuré à l’avance de devoir assister à notre déjeuner à 20 cm de lui, alors qu’il ne mange pas (il a prévu le coup…).

Ensuite, on met la sauce. Un peu dans le bol, beaucoup sur les doigts car le train décide juste à ce moment là de faire un virage au moment où l’on verse… Dans le pire des cas, on en répand aussi pas mal sur la tablette et même sur le pantalon (le notre ou celui du voisin… histoire d’arranger les choses)… Génial, le gras s’étale béatement alors qu’on essaye d’essuyer les tâches…

On s’empare quand même, plein d’espoir, de la fourchette… Ca, une fourchette ???

Alors, c’est vrai que cela dépend des marques. Mais les dernières que j’ai eues se sont montrées particulièrement ingrates. La première  n’a présenté qu’une seule dent lors de notre premier échange. Les trois autres dents gisant dans le bol, cassées sur une feuille de salade (il faut dire qu’une salade, c’est vachement dur…).  La deuxième ne piquait pas. Mais pas du tout. Cela ressemblait à une fourchette, mais c’était un ersatz ou une arme de jet. Résultat, la tomate cerise convoitée a été propulsée loin dans le wagon alors que j’essayais de l’attraper. Dommage pour celui qui l’a reçue… elle était pleine de sauce…

En désespoir de cause, et de toute façon, on n’a plus faim avec tout ça et le mal au coeur qui commence, on veut mettre le tout dans la poubelle placée sous le siège. Ben, on peut pas. Elle est trop petite

J’aime pas les repas dans le train…


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