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Relations

Une bonne relation de couple n’est pas faite pour faire souffrir… mais ajouter à notre bonheur.

Dès que l’angoisse, la peur de ne pas être aimée, de perdre l’autre, pointe le bout de son nez, gaffe ! L’hydre toujours renaissante de la dépendance affective refait surface. Et soyons honnêtes, élevés par des parents blessés, dans une ambiance narcissique qui ne nous a pas donné confiance en nous, beaucoup d’entre nous ne sont pas à l’aise avec la relation à l’autre.

Certains s’en préservent en la fuyant, d’autre en prenant le pouvoir sur l’autre dans une perversité inconsciente, d’autres enfin, deviennent des dépendants affectifs, incapables de se sentir heureux sans l’aide d’un autre, incapable de sourire à la vie en soi, pour soi, simplement. L’attention de l’autre devient le sésame unique et indispensable pour une vie que l’on imagine heureuse. Mais… Cela ne marche pas…

Et c’est logique.

D’abord parce que la peur devient notre compagne. La peur que l’autre cesse de nous donner ce dont nous avons besoin, la peur d’être rejetés, abandonnés, tués… La peur qui détruit tout et nous fait interpréter n’importe quoi comme un signe de rejet. Tout dépend de l’autre. Nous nous mettons tout seul en prison… On ne peut rien apprécier car chaque signe d’amour est accompagné de la peur que cela s’arrête… On ne vit que dans le passé (en « décortiquant » tous les faits et gestes de l’autre pour nous rassurer ou nous faire peur) ou l’avenir (en imaginant des stratégies pour obtenir des preuves d’amour  (version manipulatrice)), ou en angoissant sur le jour où il nous laissera tomber parce que nous sommes nuls, forcément pas aimables (version dépressive)… ou les deux alternativement).

Ensuite, parce que cela nous empêche de voir et d’aimer l’autre tel qu’il est. Incapable de nous aimer nous mêmes, dévalorisés par un discours parental ou par une souffrance intime, il nous faut que l’autre soit ce dont nous avons besoin et qu’il fasse sa vie autour de nous pour nous rassurer. Sous prétexte d’amour (qui n’est que dépendance) on exige de l’autre qu’il renonce à son autonomie, sa liberté, son originalité, à être lui même… Sous prétexte d’amour on va tout lui « sacrifier »pour lui, se mettant à son service, supportant tout, en exigeant inconsciemment qu’il fasse de même. L’autre, s’il est équilibré, va fuir une telle prise de pouvoir asphyxiante, ou, s’il est pervers, en profiter pour nous utiliser à son profit en nous faisant espérer (sans jamais le réaliser) son affection et son attention.

Donc, si une relation engendre en nous la crainte (est-ce qu’il m’aime ? pourquoi ne répond t’il pas? que penses t’il de moi ? que fait-il ? etc…)… il faut laisser tomber… ou se poser des questions sur nous mêmes. Qu’est ce que j’attends vraiment de cette histoire ? Suis-je attirée par lui ou parce qu’il peut m’apporter ?

Un mouvement d’amour est naturel et conjoint. Il n’est pas exigeant et laisse libre. Il est joyeux et surprenant…

Et il se vit dans l’instant…

 

Yi King

Depuis quelques temps, je m’intéresse à la sagesse orientale.

Il me semble que, parfois, les ressources et les solutions de notre psychologie occidentale sont un peu à côté des besoins de notre être, non ?

Il y a toute la dimension immanente et (allez, osons un gros mots…) spirituel qui manque. Nous ne sommes pas que des animaux intelligents. Il y’a autre chose en nous, le besoin d’être reliés à plus grand et plus haut qui nous titille parfois l’âme. Le méconnaître finit par nous rendre prisonnier et malheureux. Enfin, c’est ainsi que je le sens… J’ai besoin de réponses et de liens qui vont au delà de ma petite personne, si limités et vouée si vite à l’anéantissement.

Ce n’est pas la durée de la vie qui compte, c’est sa qualité. Elle ne vaut que par la part de bonheur et d’amour qu’elle a su faire naître en nous.

Notre vie est le temps de la construction de « ça ». La réussite matérielle et sociale n’a aucun sens sans « ça ».

Je suis sur un chemin… Je n’ai pas tout compris (et sans doute cela n’arrivera jamais mais qu’importe) mais j’aime bien cette quête. En soi, elle est source de plaisir.

Le Yi King taoiste est un outil parfois utile. J’ai trouvé un site très sympa sur cette méthode: http://www.taovillage.com

Sereinement et joyeusement vôtre…

Se distraire de soi même ?

Désormais, il y a des maillots de bain warterproofs pour iPad… Histoire d’emmener ce truc électronique là où normalement, on est censé de s’occuper de soi sans interférence, pour une fois…

Arrivent ils à fair l’amour sans leur quelque chose ?

A penser sans ?

A aller aux toilettes sans ?

Vont ils bientôt se le greffer dessus pour jamais, plus jamais, s’en passer ?

Je parlais de narcissisme dans une chronique précédente…. Se regarder toujours, seul avec soi même, ignorer les autres ou les nier…

Mais à la longue, ce face à face de désir égoïste finit par être écoeurant…

Alors, pour éviter la nausée on met devant soi l’écran du Iphone ou du iPad …

 

Trouver le chemin… juste

Cette histoire d’émotions et de désir… pas facile…

Les fuir ou les gérer ? Les vivre ou s’en méfier ?

Il n’y a pas de recette. Cela dépend de chacun, du moment, de tas de choses. Parfois, il vaut mieux les accepter et aller au bout pour découvrir l’essence de notre vie; Parfois, il vaut mieux prendre de la distance pour ne pas en être blessé et s’y emprisonner…

Et puis, faire le tri. Toutes nos émotions ne sont pas bonnes à un moment donné. Elles sont souvent emmêlées, confuses, liées les unes aux autres… Faire la part de choses est nécessaire.

S’assoir, tranquillement et regarder. Qui sont elles ? pourquoi elles sont là? Qu’est ce qu’elles m’apportent ou m’enlèvent ?

Les accepter, les regarder mais donner congé à celles qui ne nous aident pas, qui nous maintiennent dans la peur ou la honte d’être nous, nous limitent. Les remercier toutes mais ne garder que celles qui nous font du bien…

Et se remercier soi-même d’être capable de faire ça. Nous offrir ce cadeau d’être bien, aujourd’hui, à cette minute, dans la clarté de ce qui nous arrive.

Si cela nous sonne envie de sourire, c’est qu’on a gagné.

On a gagné un peu de bonheur, à engranger et à partager pour qu’il se multiplie…

Le bonheur c’est tellement contagieux !

Zen… et on en fait quoi de nos émotions ???

Les émotions dépensent beaucoup d’énergie.

Eprouver des émotions, qu’elles soient négatives ou même positives nous met en mouvement, en réaction, nous secoue et cela demande de l’énergie.

C’est une évidence. C’est pourquoi les philosophies orientales et en particulier le bouddhisme sont parties en guerre contre les émotions. Pour rester dans le calme et la sérénité d’un état économe en énergie. Se recentrer, se détacher de ses désirs comme de ses peurs est en effet un bon moyen de ne plus être bouleversé et de sortir de la machine à laver en cycle essorage où la vie a, bien souvent, tendance à nous fourrer.

Moi, je veux bien.

D’autant plus quand je me sens ballottée par la vie, emportée par la souffrance de mes émotions négatives. L’idéal zen, sa simplicité, son calme, son silence, sa transparence me font envie… Etre, ni bien ni mal, être simplement… en éprouver un bien être aérien et tranquille, un sourire de l’éveillé aux lèvres, dans les vapeurs douces de l’encens et bercé par la musique épurée des temples tibétains… Oui, dans nos vies survoltées, vouées au matérialisme, à la performance et à l’égocentrisme, oui, cela fait envie. Cela apparaît comme un hâvre de paix où, enfin, on pourra se poser, se reposer.

Et cela l’est.

C’est bon, à mon sens d’aller y voir un peu, dans cette manière d’aborder la vie, détachée et libre. Cela permet de remettre un pied dans notre dimension spirituelle que nous avons si souvent reniée. Mais, un peu. Pas trop.

Ce n’est pas donné à tout le monde de devenir Bodhisattva (sans même parler de Boudha)… Et je crois que si c’est totalement adapté à l’état d’esprit d’un oriental, cela ne l’est pas totalement à un esprit occidental. Il ne fait pas oublier qui nous sommes, notre histoire, notre culture et tout rejeter pour faire un copier-coller sans discernement d’une autre civilisation.

Prendre ce qui nous convient, l’adapter et en faire nos délices, oui. Singer un moine zen, non.

Car enfin, qu’est ce qu’un émotion ?

C’est la traduction à la réponse que l’environnement fait à l’expression et la réalisation de nos pulsions.

Si l’environnement les favorise, nous auront des émotions positives, si l’environnement les empêche, nous allons avoir des émotions négatives.

Or nos pulsions sont ce qui nous met en mouvement, ce sont nos désirs qui nous font vivre et être conscients de vivre. C’est cette bataille pour la réalisation de nos désirs qui nous fait nous sentir vivants (plus que la satisfaction effective de ces désirs d’ailleurs).

Renoncer à nos désirs, nous met en situation d’immobilisme, de non vie, de dissolution dans un grand tout où notre individualité n’existerait plus. Cela évite la souffrance et les émotions négatives. C’est vrai. Mais cela oublie aussi les émotions positives et le bonheur personnel. Il y a peut être un bonheur plus grand, je veux bien… mais moi, je regrette mon petit bonheur bien à moi, pas terrible et limité, certes, avec ses hauts et ses bas, mais qui me donne la sensation d’exister, d’être moi, unique, sensible et bien imparfaite… et de vibrer aux émotions.

C’est vrai que les émotions me bouffent pas mal d’énergie, trop sans doute, mais tant pis. C’est ainsi, la vie, la mienne, dans son mouvement et ses enthousiasmes, comme dans ses pleurs… Et d’accepter d’avoir des émotions ne m’empêche pas de les gérer, de minimiser les mauvaises en décryptant mes peurs et mes colères où elles s’enracinent, de profiter des bonnes… sans trop me poser de questions…

Moi j’ai envie de vivre ma vie sans air bag… et de rire comme une bécasse.

Le calme, j’aime bien de temps en temps… mais en continu, cela me fait penser à la mort.

Propagande…

je ne sais pas si le journaliste que j’ai entendu ce matin était sincère, mais il nous a pondu une chronique larmoyante (ça c’est pas grave, c’est un procédé stylistique très courant dans le monde journalistique: faites pleurer les chaumières et nous serez immédiatement sympathique et donc bien plus vendeur) et tissée de conneries…

Il s’agissait des 20 ans du siège de Sarajévo.

Une guerre est toujours une horreur absolue, un siège comporte toujours sont lot d’atrocités, la violence est toujours condamnable. Il ne s’agit pas pour moi de prendre parti pour les uns ou pour les autres. Tout le monde, dans cette affaire a eu les mains dans le sang, et essentiellement celui des autres. L’acte guerrier, en soi, est pour moi une brutalité absurde et injustifiable, pour les DEUX camps. Je refuse cette idéologie (américaine) des bons guerriers venant combattre les méchants… C’est une philosophie à la Swartzy, Walt Disney ou Bush… pas vraiment de subtils philosophes…

Bref.

Mais ce qui m’a agacée, et qui n’a du agacer que moi (puisque j’ai commis une recherche sur la question en son temps) c’est la vision totalement erronée du déroulement historique des évènements…

Les américains dirigés à ce moment là part Clinton le démocrate (mais uniquement chez « sweet home US ») ont fait échouer tous les plans de règlement pacifique du conflit mis en place avec les européens (Thanks Mrs Albright). Des accords avaient étés acceptés par les Serbes et les Bosniaques ont eu le véto américain (il était impensable que l’Europe puisse démontrer qu’elle était efficace et apte à gérer ses propres problèmes).

Ils ont mis de l’huile sur le feu comme ils savent si bien le faire, ont manipulé l’opinion (l’affaire du pôôôvre Bosniaque sous alimenté sorti des camps d’extermination serbes, était en fait un vieux serbe tuberculeux… l’agence de com a fait amende honorable 3 jours après dans l’indifférence générale, le message diabolisant un camp et idéalisant l’autre était passé et l’opinion conquise à l’émotionnel) pour ensuite bombarder massivement la région (y compris les civils de tous les bords), histoire de montrer qui est le maître, puis ont réglé cette affaire à leur convenance… Que des milliers de vies aient été sacrifiées n’a pas été manifestement leur affaire…

Alors qu’on vienne maintenant leur tresser des couronnes de louanges… cela m’énerve.

Pauvre Georges Clooney !!!

Pauvre homme… normal qu’il aille d’échec féminin en ruptures…  Il ne connait pas la femme de sa vie: moi…!!! (rires: je ne trouve plus les smileys…)

Il n’a, dès lors, pas la chance de vivre une relation épanouissante avec une vraie femme, merveilleuse, intelligente, sensible, drôle, cultivée, sensuelle, heureuse et belle… « Moa »…

Encore mieux que son cochon, qui, même s’il a une magnifique queue tirebouchonnée que je n’ai pas, est peut être un peu court en conversation …

Franchement, quelle tristesse qu’il doive se contenter de quelques serveuses de bar bien roulées ( potentiellement sillonnées et futures botoxées) à la poitrine généreuse et au cul parfait ! Ou de présentatrices télé modèle courant.

Moi, pas de risque de me confondre avec une poupée de magazine ! Rien de parfait chez moi, et même quelques signes du temps qui signent une histoire de femme. Quelques rides, quelques relâchements cutanés, un ovale du visage qui a des oublis… mais que du naturel et du bio !

Au moins, je ne suis pas un truc à la mode, normé et lisse, que l’on retrouve à tous les coins de rues… plutôt un modèle unique avec de cheveux qui ne ressemblent à rien, une peau d’origine sans repeints dessus, des sourcils roots (les épiler ça fait trop mal, flute !) une taille moyenne voire petite, mes baskets et mon jean (je ressemble à une girafe qui vient de naître, tremblotante et mal assurée, sur des talons hauts…), mes ongles sans vernis même pas rouges ni même noirs, verts ou  bleus…

Plus proche de Renoir et de Maillol que de Modigliani en ce qui concerne ma chute de reins, j’ai aussi une jolie bouche, et des yeux … Ah mes yeux… des bavards…

Bref, pauvre Georges qui ne sait même pas qu’il passe à côté du bonheur de me rencontrer…

Dernière minute: Et pourquoi Georges dans mon blog ? Parce que  cet homme est un mec bien. Il ne se contente pas d’avoir une belle gueule, il est intelligent, cultivé, courageux (cf Soudan) et sans doute plein d’humour…  Et moi, je craque pour les hommes intelligents, cultivés, courageux et plein d’humour…

En fait, les deux personnalités du monde (légèrement frelaté) du cinéma qui me plaisent vraiment et que j’aimerais rencontrer pour travailler avec eux à des scénarios, ou pour simplement le plaisir d’une belle rencontre amicale et humaine, c’est lui et Woody Allen… Je suis sûre qu’ils apprécieraient aussi… Dommage que nos mondes soient si éloignés…

Légèreté et humour de l’âge

Chronique pétillante, ce matin sur France culture qui brocarde gentiment la manie de nos contemporains de vouloir effacer les signes du temps sur notre apparence.

Guerre aux rides, aux cheveux blancs, à la peau flasque et à la baisse de libido…

Ce qui est amusant (si l’on peut dire) dans cette histoire, c’est que nous avons mis en place une société qui favorise un vieillissement à toute vitesse de nos cellules à force d’agressions diverses: stress, pollution, rythme effréné, consommations d’excitants divers et variés… Paradoxe.

On ne se contente plus de suivre son chemin, dans nos vies, mais il faut courir.

Vite, plus vite… rester dans le tempo de cette modernité qui assimile la vitesse à la modernité.

Vite vivre…

Pourquoi, au fond ?

Pour accumuler plus, en avoir plein nos armoires, comme dit le chanteur ?

Pour être plus performant, plus efficace, plus riche ?

Pour mourir plus vite ?

Ouais, bof…

Et on se retrouve sur un théâtre, à poser sur nos visages fatigués un masque de jeunesse, obtenu grâce à la « philanthropie » de techniciens et de gourous qui nous vendent à pris d’or des secrets de jeunesse (crèmes à la bave de cellules d’escargot amazoniens pulsés, exercices de resculptures des rides, botox tout partout, chirurgie, amas cellulaires anti radicaux libres, pilules de beauté intérieure, et j’en passe…).

On donne plus d’importance au paraître qu’à tout le reste.

Mais bien souvent l’être est triste, à l’intérieur de ces beaux corps bronzés et à la mode…

Je ne veux pas dire que c’est chouette de vieillir, ni que j’apprécie de découvrir des rides sur mon visage…

Mais je n’ai pas envie de m’en angoisser et de donner à ce processus naturel trop d’importance.

Je préfère être moi, une femme de mon âge, qui avance… pas trop vite… mais qui profite du paysage…

 

Rassurer…

C’est Pâques aujourd’hui.

Que l’on soit religieux ou non, cette étape du printemps porte le signe d’un renouveau et d’une victoire sur la mort, le côté sombre de la vie, l’immobilisme, les ténèbres, le froid, l’hiver…

J’aime bien les cloches carillonnantes…

C’est la victoire de la vie sur la peur.

La peur immobilise ou bien elle nous pousse à la précipitation paniquée qui amène des catastrophe. Agir n’importe comment ou ne pas agir, dans les deux cas, nous en sommes blessés et malheureux.

La peur est aujourd’hui une denrée distribuée à tous les étages… C’est la clé de la structure sociale. les salariés ont peur de perdre leur boulot, les patrons ont peur des actionnaires, les actionnaires ont peur de la crise (et de perdre leurs dividendes), les femmes et les hommes ont peur des relations, de ne pas être à la hauteur, de ne pas assurer, d’aimer…

Alors, on préfère s’en remettre à autre chose, un truc dont on va être addict et dont on va attendre si ce n’est le bonheur, au moins une certaine réassurance provisoire. Médocs, alcool, drogues et cigarettes, compulsion de l’achat, du sexe, du psy, dépendance affective…

Rester un petit enfant dépendant dont les parents (ou assimilés) vont s’occuper.

Je ne suis pas capable alors je remets mon avenir entre d’autres mains ou d’autres choses (je serai bien quand, au choix: j’aurais ma maison, une voiture, une moto, un compagnon, une compagne, une télé écran plat, la wii, un chien, des vacances, quand maman (papa) sera heureuse, etc…), ou je fuis dans des paradis artificiels… (je ne serai jamais bien alors autant oublier que je vis…)

Les relations humaines sont marquées par cette dépendance.

Prenez la main d’une personne que vous aimez bien.

Montrez lui que vous voulez la rassurer, lui faire du bien…. juste avec le main…

Que faites vous? La plupart du temps, vous serrez cette main dans la vôtre. C’est ce que je fais avec mon fils quand il a peur. Je le serre contre moi… L’empêchant d’agir comme il le sent. Je prend le relai de son action. Cache toi dans mes bras pour ne pas être fragile … car tu es si fragile sans moi…

Oui, mais… n’est ce pas un signe d’enfermement ? de dépendance ?

N’y a t’il pas sous entendu dans cette emprise physique un message comme: « tu as peur, c’est vrai que tu n’es pas capable, alors je vais faire pour toi, remets toi à moi. »

Au lieu de caresser cette main, de ne pas la rendre prisonnière et de lui transmettre notre confiance envers ses propres capacités à être, à se défendre et à combattre le problème auquel il est confronté.

Va, et vis… Agis. Je sais que tu le peux. Je te laisse libre de faire ce qui est bon pour toi car toi seul peut le savoir…

C’est ça, aimer, rassurer vraiment.

Pour autant, face à des enfants, nous avons à poser des limites. Ne pas nier cette dépendance obligatoire des enfants qui ne sont pas encore capables d’être seuls face à la vie…

Je prendrai donc encore mon fils de 9 ans dans les bras…

Mais pas trop fort… pour qu’il puisse un jour s’en libérer…

Ma mère…

Ceci est un article très politiquement incorrect.

Ma mère m’énerve, m’agace, me met en colère. Et pas qu’un peu.

Elle projette sur moi une image totalement déformée et négative, sa propre image en fait, et s’imagine faire mon bonheur alors qu’elle me détruit.

Elle ne fait pas exprès et agit avec la meilleure bonne foi possible. Elle se déteste à un point tel qu’elle ne sait même pas aimer, encore moins aimer sa fille, reflet d’elle même.

Mais sa haine d’elle même, je n’ai pas envie de la porter.

Cela ne concerne qu’elle, pas moi. Moi, j’ai envie de vivre alors qu’elle a envie de mourir et qu’elle voudrait que je la suive sur cette pente morbide.

Et elle ne comprend pas.

Elle refuse de me voir telle que je suis, différente d’elle, libre d’être moi (et pas ce qu’elle pense que je suis), libre d’avoir mes propres choix et mes propres pensées. Elle ne les conteste pas, mes choix, elle les nie. Elle ne me reproche pas d’être différente d’elle, elle me nie. Je suis interdite d’être, de parler, de penser, d’exister…

Elle ordonne, juge, interdit… Il est impossible de communiquer et d’échanger…

C’est absolument insupportable.

Et pourtant, c’est ma mère. La seule qui existe sur cette terre, et je ne peux m’empêcher de l’aimer comme certainement elle essaie de le faire à mon égard, au fond d’elle même…

Mais c’est vraiment dur d’aller au delà de la colère causée par ses violences, pour l’accepter telle qu’elle est sans me sentir blessée. C’est vraiment dur de l’entendre, de la voir, de l’aimer tout en me protégeant d’elle….

Enlever toute valeur à ce qu’elle dit et projette de moi, comme une vapeur nauséabonde, immatérielle et sans consistance qui s’échapperait d’un plat par ailleurs indispensable à la vie… ? Me boucher le nez ?

Voir sous la réalité, la tendre enfant blessée qu’elle a été et rester sourde aux vociférations séniles de la vieille femme ?

Peut être…

Demain, je dois la voir… J’en ai mal au ventre…

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