Et voilà de nouveau une année qui se termine…
L’atmosphère est morose… bof bof. Les charmes du consumérisme ont un peu de plomb dans l’aile.
Ce qui n’empêche pas les gens de se précipiter en foules compactes dans les magasins et d’acheter… Des caddies pleins, des paquets plein les bras, mais peu de sourires… Les gens dans la rue sont tristes et pressés. Enfermés, fermés, ils pianotent sur leur portable ou écoutent de la musique les yeux dans le vague. On ne sait pas trop ce qu’ils attendent mais manifestement ils ne sont pas heureux d’être là. Ils sont seuls. Ne parlent qu’à des petites boîtes qui clignotent ou sonnent. Bien sûr, il y a des gens à l’autre bout du fil, mais… Je ne sais pas mais cela me semble factice, illusoire, comme une comédie que l’on joue ensemble pour se rassurer, mais qui ne comble pas de la chaude présence amicale de l’autre.
Un regard, une caresse valent mieux que tous les sms du monde…
Pour combler la solitude, le vide, alors, on achète. On se protège avec les derniers machins à la mode qui nous font croire que nous sommes enfin puissants, aimés, beaux et valeureux, comme dans la pub. Que ces choses nous permettront d’être heureux… comme ceux qui sourient dans la télé…
En fait, je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression que le coeur n’y est plus. On achète parce que c’est comme ça, que les médias et tout les vecteurs d’influence y poussent mais c’est sans vraiment de plaisir. Jouissance triste et morne. Vite oubliée. Course sans fin.
Et on revend les cadeaux que l’on nous a fait. L’affection, l’attention tendre n’ont plus cours. remplacés par la valeur marchande des choses…
Or, les objets n’ont pas d’âme.
Et ils peuvent prendre la notre, si on n’y prends pas garde.
Prendre un peu de hauteur. Essayer de rester humaine. Retrouver mon centre. Sourire et respirer.
Vivre au lieu de consommer…
Aimer.
Commentaires récents