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Archives pour octobre 2011

gambettes, jolies gambettes…

Voilà , confidences pour confidences, j’ai un problème avec mes jambes.
C’est ma psy qui me l’a dit.
Ce n’est pas un souci d’esthétique, de ce côté là, ça va, je n’ai pas à me plaindre et je peux (encore) me balader avec une mini jupe ou un short sans honte.
Non, c’est plutôt une histoire de racines, de base, d’énergie, de contact avec la terre et en relation ma liberté.
Un truc comme cela… Oui, bon…
Mais savez-vous, les jambes sont symboliquement et concrètement celles qui peuvent vous porter vers là où l’on veut aller. CQFD…
Pas de jambes, pas de chocolat ….

Alors, d’abord, j’ai les pieds froids.
Tout le temps.
Enfin presque.
Il est des moments de grande énergie où mon corps est tout chaud, y compris mes pieds…

Mais dans le cours habituel de ma vie, j’ai froid aux pieds.
Dehors, dedans, à la bibliothèque, chez le marchand, dans ma maison…
Il y a comme un problème d’énergie. Je ne sais pas. Sont ils trop loin du générateur? Manque t’il un branchement ?
Y a comme un lézard…
Et au delà, mes jambes sont comme anesthésiées. C’est comme si elles de m’appartenaient pas. Je me sens un peu femme tronc.

C’est pourtant important, des jambes…
Et porteur de tant d’imaginaire !

Jambes de femmes. Premier obstacle à franchir vers l’obscur objet du désir embusqué plus haut.
Invitation sournoise et hypocrite. Que l’on voile, dévoile, croise, décroise dans un ballet que l’on cherche à rendre suggestif sous un masque d’innocence…

Alors, on les pomponne, on les habille, on les farde…

Première étape: les poils.
Comme je l’ai expliqué dans un autre article de ce même blog (A poils), nous ne saurions ouvertement afficher un pelage à la hussarde sur nos guibolles. A moins d’être allemande.
Mais, dans nos latitudes, la féminité se doit de donner une petite claque à la nature et d’enlever ces poils disgracieux et mal venus. Ce n’est pas toujours facile. Et bien souvent douloureux… enfin, bref…

Deuxième étape (seulement en été): la couleur de la peau.
Avoir des jambes blanches version endive n’est pas forcément le must lors des premiers rayons du soleil printanier, lorsque l’on a envie de quitter les strates de tissus qui les cachaient, le bête jean ou la robe-collant-de-laine-bottes.
La petite robe légère qui virevolte autour de nous ne sera jolie que si elles n’ont pas un teint blafard et maladif…

Deux solutions alors: se payer une semaine à St Barth’ ou tout endroit de la terre où le soleil est au rendez-vous (mais bon, cela n’est pas forcément à la portée de tout un chacun…); ou bien tricher et se mettre de la peinture dessus (cela s’appelle de l’autobronzant) et raconter à tout le monde que le week-end chez tante Berthe au centre du Berry profond était en fait le fameux week-end sur les tropiques ci-dessus cité. Et que c’est cela qui nous a donné cette belle couleur miel…
Enfin, si notre environnement est assez crédule pour le croire.

Il y a un autre problème, d’ailleurs.
L’application.
Il est extrêmement difficile de l’appliquer correctement, ce truc. Cela demande des années d’études et une compétence d’experte (que je n’ai pas, et donc, je laisse régulièrement le tube de machinchose acheté au début du printemps, quasiment inutilisé dans ma salle de bain. Cela doit me servir de fétiche ou quelque chose comme cela, car chaque année je recommence, pour jeter le susdit à la poubelle à la fin de l’été, quand l’espoir de m’en servir s’est évanoui).
Pourquoi ? Ben, parce que.

D’une part, c’est généralement blanc et ne se voit pas sur la peau. Donc on ne peut gérer de visu le côté régulier de l’application. Et on se retrouve les jambes marbrées comme une panthère ou un gâteau d’anniversaire pour les enfants du primaire. Avec, en plus, des zones blanches, parce qu’on a oublié d’en mettre à l’arrière des mollets ou sur le coup de pied….
C’est spécial…
Cela peut plaire (? Oui, bon, enfin, c’est comme on veut…) ou passer pour le dernier collant « nude » (et destroy) à la mode, mais bon… Voilà…
D’autre part, on peut oublier de se laver les mains après, ou se toucher le visage par mégarde, et on a, au final, lorsque la couleur, bien élevée, apparaît au bout de quelques temps, un bronzage inversé sur les mains (paume foncée et dos blanc) ou des taches assez disgracieuses genre tâches de vieillesse, là, là ou là… Un pur bonheur…
Reste plus alors qu’à adopter une tenue camouflage ou à attendre les quelques jours nécessaires embusqué dans son chez-soi pour que cela s’efface.

Troisième étape: les collants et les bas (essentiellement pour l’hivers, à moins de les utiliser en accessoires sexy…)
Donc, gainer nos jambes de maille…
Freud, qui s’y connaissait en sexe, voyait dans les chaussettes, la représentation fantasmée du sexe féminin. Bon, il est possible qu’il ait pu mettre quelque chose, en douce, dans son cigare… Cela dit, voiler nos jambes tout en les dévoilant, cela a bien une connotation sexe… Il suffit de voir les pubs Dim pour s’en convaincre…

Donc, il y a la raison utilitaire des collants. Cela tient plus ou moins chaud lorsqu’on met une jupe ou une robe. Et pour moi qui ait toujours froid aux pieds et aux jambes qui s’ensuivent, ces accessoires y trouvent leur totale justification, surtout quand ils sont en laine, voire, luxe suprême en cachemire (si, ça existe)… Parfois, je rejoue même des chaussettes, en plus… mais seulement les jours de fête…

Il y a la raison jeu, aussi. C’est incroyable ce que l’on peut trouver comme collants rigolos sur le marché… A pois, à rayures, à trous-trous, de toutes les couleurs, avec des nounours, des pingouins ou des canards dessus, brodés, pailletés, dorés et j’en passe. Nos jambes devient une vitrine de galerie d’art.
Moi, j’aime assez. Cela n’est pas forcément super esthétique, mais il y a bien longtemps que l’art n’a plus la prétention de montrer simplement le Beau…
Et puis c’est marrant. Un pied de nez à la morosité et au puritanisme, moi j’aime bien…

Quant à la raison sexy… Les bas sont un peu faits pour cela.
Utilitaires avant l’invention des collants, ils deviennent maintenant des occasions de plaisir à plusieurs titres. Le plaisir de l’oeil: on est beaucoup plus jolies avec des bas qu’avec un collant qui boudine le ventre… Le plaisir du confort: aucune ceinture élastique ne vous cisaille le nombril (et ne laisse de vilaines traces…) Le plaisir de monsieur, c’est très excitant…

Des bas, oui, mais encore ?
On peut opter pour la version classique. Avec les portes jarretelles. A ne garder qu’en cas de « grand jeu ». Parce qu’au quotidien, c’est assez compliqué.
Vous avez essayé de faire pipi avec, vous ? Moi oui. Soit je me bats pour remettre les machins élastiques dans le dos de ma cuisse, complètement tordue dans les toilettes exiguës. Je me paye un torticolis, un mal au dos d’enfer et j’en ressors échevelée et rougeaude (donc pour le côté glamour, c’est un peu raté)…
Soit je mets la culotte par dessus (j’ai prévu le coup) mais là, cela perd un peu de son charme… et ça gène là où les élastiques frottent… Donc, bof… Mais je ne dois pas être très douée…

Moi, j’ai opté pour la version moderne. Les Bas qui tiennent tout seuls. Ceux avec la bande « autocollante » en haut.
C’est assez joli, je dois dire et attire facilement les regards de ces messieurs au bonheur des coups de vent coquins qui nous retroussent ou entrouvrent la jupe… La soie fine qui galbe la jambe et s’arrête net, mettant en valeur le haut de la cuisse nue, juste avant…
Bref…
Sauf que parfois, il y a des ratés.
Et on se retrouve avec les bas qui plissent et se cassent la gueule sur la jambe. Là, c’est la cata.
je me souviens de cette fois où, sortie, toute pimpante, j’ai du tenir le bas qui s’obstinait à descendre sur ma jambe pendant toute la soirée. Cela fait un peu étrange une nana qui tient sa jupe de façon compulsive… J’ai fini par les enlever, et je me suis gelée…
Bref…

Et puis…
Il y a les jambes qui apparaissent lors de l’ouverture de la jupe portefeuille, celles qui tentent le regard à travers de la fente coquine de la robe de soirée, celles qui sont moulées dans un slim qu’on doit enfiler avec un embauchoir, celles qui se cachent sous de longues jupes mais qu’on arrive à deviner à leur danse, celles que l’on expose à la piscine ou à la plage, l’air de rien, et puis toutes les autres…
Serrées sagement l’une contre l’autre et qui font pourtant naître l’espoir d’un entrebâillement porteur de tant de désirs…

Balade entre ciel et mer… à la poursuite du bonheur

Le bonheur se laisse attraper.
Si ! je vous assure.
Il s’est posé sur une plage de sable doux, face aux vagues, aux mouettes et à l’océan, et je l’ai cueilli.
Le bleu du ciel chante avec celui de la mer. Et mon coeur…

Quelques navires cotonneux et tendres se promènent au dessus de ma tête.
je rêve, je ris, j’embrasse la barbe de celui que j’aime…
Les voiles blanches glissent là bas. L’air est si léger.
Il joue. La musique s’envole comme un cerf volant de toutes les couleurs.
Mon coeur danse.

Le bonheur s’est posé chez moi comme un coquillage irisé.
Je lui ai ouvert ma porte.
Il a mis une bague qui brille à mon doigt et met de l’éclat dans mes yeux.
Le bonheur s’installe chez moi. Je prendrai bien soin de lui.
Il est né là, ici, dans une maison qui s’appèle Lumière.

29 octobre 2011

Testostérone et pouvoir

Ecouté un monsieur-bien-informé sur France cul (ture) qui assimilait l’exercice du pouvoir à une lutte sauvage entre mâles sur-actifs et violents. Il vient de sortir un livre sur le sujet…
La politique est un ring où « tous les coups sont permis » et où c’est celui qui a les plus grosses couilles et le moins d’états d’âme qui gagne… En clair, c’est celui qui est le plus saturé de testostérone qui gagne…
Martine Aubry plus mâle que François Hollande ?
Bon, la suite a prouvé, que jusqu’à présent ( les élections « pour de vrai » n’ont pas encore eu lieu…), c’est effectivement celui qui se trouve en possession du max d’hormones mâles qui gagne. Un homme qui parle haut et fort et montre son autorité est un homme, un vrai, un chef, quoi… Une femme qui fait exactement la même chose, devient une hystérique agressive, et c’est tout juste si on ne lui demande pas si elle n’a pas ses ragnanas en ce moment….

Personnellement, (mais je peux me tromper) je trouve cela con.
Même si cela correspond à la réalité de la vie politique française de ces dernières années avec un crescendo vers l’esprit du Livre de la jungle, avec Sarkozy en tigre (petit mais) assoiffé de sang et Hollande en Balloo…
En effet, celui qui incarne le mieux cette agressivité hormonale (Mr S) est pourtant, que je sache, en train de s’avancer glorieusement vers une déconfiture annoncée…

Mais cette ère d’hommes (forcément hommes) politiques/hooligans a fait son temps. Et ce n’est pas une fatalité.
Il y a d’autres manière de concevoir le pouvoir.
Qui tiennent plus compte de la sagesse, de l’avenir et surtout de l’intérêt général… Et cela viendra sans doute par la reconnaissance de la puissance naturelle des femmes, non pas à la place, mais à côté du pouvoir des hommes, histoire de calmer un peu le jeu.

Hugh… Bisonne-à-trois-plumes a parlé !
(PS: comment on appelle la femme de monsieur Bison ?)

Lire dans les cabinets

(Hommage à Henry Miller…)

Quel est l’endroit qui, chez nous, a une toute petite surface mais une importance vitale ?
La cuisine, la chambre, le salon ?
Non, non….
Quoi que puissent en penser les architectes qui mettent en valeur ces pièces maîtresses des intérieurs désign et conceptuels qu’ils présentent dans les magazines prestigieux…. Plus prosaïquement, ce sont simplement les toilettes.
Ces humbles lieux dédiés à l’évacuation si peu glorieuses des déchets plus ou moins malodorants de notre mécanique corporelle…
Mais justement, ce sont des lieux où la gloriole de se prendre pour ce que nous ne sommes pas ne peut avoir cours, rappellée aux simples réalités humaines. Ici, pas d’histoires, pas d’égo (mais des égouts).
Nous y sommes simplement humains, dans notre réalité concrète, réduits à être face à face avec la face la moins fausse de nous mêmes. Rencontre avec nous mêmes, pantalon et culotte baissés, fragiles dans nos besoins, soumis aux mêmes lois essentielles que le reste de l’humanité, du roi à l’humble sherpa.
Et c’est cet éssentiel qui nous permet, si l’on s’y arrête un peu, de nous rencontrer nous mêmes, sans artifices et dans notre vérité. Les cabinets comme lieux de méditation…
Et puis…
Imaginez un appart sans… Aussi luxueux que puissent être les lieux, sans lieux d’aisance, cela devient vite invivable… Et irrespirable, en plus…
Un grand précédent historique ? Versailles sous Louis XVI. L’affluence à la cour de tous les nobliaux en demande de faveurs a condamné les lieux d’aisance à la disparition, et cette foule exigeante et bigarée qui se pressaient dans les salons et les galeries dorées ne laissait pas la place nécessaire aux pages chargés des pots. Il y avait un déficit flagrant en chaises percées… Résultat, la cour du roi de France sentait les chiottes. On faisait partout, derrière les tentures, dans les recoins, sous soi… Un cauchemar de dame pipi allemande.
Bref, lorsque cet élément manque, cela pose un vrai problème. Tout le monde n’a pas la possibilité d’emprunter les toilettes du voisin (qui peut se monter à la longue fort peu coopératif et légèrement agacé), de faire pipi du haut du balcon (possibilité d’ailleurs réservée à l’outillage mâle) ou de rester constipé des semaines…

Donc, les WC sont importants d’un point de vue logistique et hygiénique… C’est une évidence.
Mais il y a une autre raison à l’importance des toilettes dans notre vie (j’ai déjà effleuré le sujet un peu plus haut comme vous l’avez remarqué, en lecteur averti…): la haute tenue intellectuelle et méditative du lieu.
Tout d’abord, de part sa fonction, ce lieu favorise le lâcher prise. Ben oui… passons.
C’est donc détendu et l’esprit allégé que nous pouvons y aborder les choses de l’esprit….
Personnellement, je laisse toujours des magazines de haute volée, des livres d’art et des documentaires instructifs pour mes enfants dans mes toilettes. Coincés sur la lunette, ils seront forcément tentés de feuilleter négligeamment l’un ou l’autre de ces textes et vont, à l’insu de leur plein gré, s’instruire quelque peu. Du moins je l’espère.
J’ai une amie qui a affiché dans ses toilettes des aphorismes et des pensées philosophiques tout à fait intéressantes.

Et puis, tranquille et pénard, à l’écart du monde et des obligations sociales, on peut enfin s’écouter penser.
D’ailleurs, le parallèle a déjà été fait entre le Penseur de Rodin et la pose auguste du chieur dans ses toilettes…
cela vaut également pour les toilettes du bureau, enfin, lorsque celui ci est resté dans un état correct de propreté.
Ouf… Plouf…. Détente et sérénité.
Je ne suis pas éloignée de penser que c’est là que Einstein a trouvé E=mc2. Quant à Newton, que faisait il sous son pommier, hein ???
Personnellement, c’est pour moi un havre de paix, pourvu en lectures édifiantes et drôles (ce ne sont pas forcément les mêmes), qui sent bon grâce à quelques bougies et dans lequel mes enfants n’osent pas me déranger…
Pas très loin, en fait d’un autel de méditation Zen…
Un retour sur soi qui me permet de commencer ma journée dans la paix.

Bonne journée…


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