Premier week end d’automne de l’année.
Balade dans la campagne à une heure de Paris, le chien caracolant en tête, heureux de humer toutes ces odeurs fraîches de la nature. On retrouve les bottes et les chaussettes chaudes, les écharpes douillettes et les parapluies, et on respire de l’air qui n’est pollué que par des produits toxiques agricoles… Le pied !
Visite au chevaux avec distribution de foin aux animaux(petite leçon de choses en passant pour faire la différence entre la paille (la tige du blé, qui sert de litière) et le foin (de l’herbe séchée qui se déguste… du moins quand on est un cheval…)). Les cheveux, eux, font très vite la différence, au grand plaisir de Louis qui manque de basculer dans le box, tellement il se penche pour faire un bisou à son poney préféré.
Louis, ravi sur son canasson, et Guillemette, fière comme Artaban sur le sien… un rayon de soleil qui se met de la partie et c’est un merveilleux moment qui passe.
Confiture de pommes au thé. Ca embaume la cuisine en bouillottant tranquillement dans la grande bassine…
Et premiers plats d’automne. Soupe toute douce au potiron accompagnée de girolles, de châtaignes et de lard grillé ou bien, rôti de dinde confit aux coings et au romarin…
Et dans ma cuisine, ce soir, trône une pleine cagette de pommes vertes et un joli bouquet de romarin qui sent bon…
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Archives pour septembre 2011
L’odeur sucrée et douce remplit la maison.
C’est sans doute un peu ainsi, l’odeur du bonheur.
Réaliste, concret, immergé dans le présent
La simplicité du plaisir des sens.
La joie de respirer quelque chose qui sent bon et chatouille délicieusement les narines.
Reprendre l’apprentissage de la vie à partir de mes sens, de mon corps…
revenir au début.
Le plaisir d’une caresse, la joie du sourire de mon fils qui me voit à la sortie de l’école, sa main dans la mienne.
La douceur d’un rayon de soleil sur ma joue, la vibration d’une musique qui me réchauffe l’âme.
Et la surprise d’une maison qui sent bon pour son gouter…
Sourires
« La vie n’est pas un long fleuve tranquille », dit elle…
Certes…
Les enfants à l’école, elle rentre chez elle par les rues buissonnières, histoire de respirer l’odeur du pain qui cuit devant chez le boulanger et de faire pisser Mirza. Le soleil pointe son nez. Mais ces quelques éclats de jolies choses s’effacent trop vite…
Chez elle, l’attendent des tonnes de choses à gérer.
Le repassage d’un mois s’entasse dans le salon. Des dossiers sur son bureau.
Des formalités administratives, des plans et des stratégies intelligentes (si possible) à mettre en place. Ecrire, aussi…
Elle est seule, sans emploi, responsable de trois enfants, dans ce nouvel appartement où elle a atterri après avoir vendu sa maison provinciale.
Elle se sent épuisée. Pas d’en-vie. La tête qui tourne. La vie est lourde…
Elle s’effondre sur son lit. Dormir, essayer de reposer ce corps qui refuse d’avancer… Oublier…
Pourtant, les choses ne vont pas si mal.
En fait, elles vont plutôt dans le bon sens…
Paradoxe. Elle a connu des périodes bien plus difficiles.
Il fallait se battre, utiliser toute son énergie à plein régime, tout le temps, agir, réagir, réussir et elle a réussi.
La force ne lui manquait pas… Et là, rien. Les piles à plat… Bêtement.
Les yeux fermés, elle s’enfonce dans un voyage intérieur.
Là, tout au fond d’elle même se cache sa solution. Elle veut comprendre…
Pourquoi est-elle ainsi? Qu’est-ce qui se cache derrière cette grosse fatigue ?
Elle se remémore les moments qu’elle a déjà vécus, ceux où elle a ressenti cette fatigue, ceux où elle ne la sentait pas…
Faire des liens, mettre les évènements en relation…
Peu à peu, une image se forme en elle. Et deux mots: dépendance… aimer…
Son histoire…
Le deal de son enfance a été: « tu n’as le droit de vivre que si tu es que dont j’ai besoin… » et « je ne peux t’aimer que si tu es utile, et tu m’es utile si je me sens ton sauveur et/ou ton maitre. »
Elle s’y est conformée.
Mais ce n’était que mensonges. Elle n’a eu ni le droit de vivre, ni n’a été aimée.
Cependant, elle a continué à y croire. Quand une chose a été programmée dans l’enfance, il est difficile d’y échapper ensuite.
On n’a pas d’autres modèles.
Que l’on s’y conforme dans l’espoir (vain) d’avoir enfin la récompense promise, ou qu’on en prenne le contrepied, on avance prisonnier, entravé, et on tombe.
Ainsi, pour être aimée, elle s’est mise en dépendance. Peu à peu elle n’a plus su comment être autrement et elle s’est mise en situation d’attendre son bonheur, son énergie et la conduite de sa vie, des autres. Elle avait un besoin vital de leur regard, de leur attention, de leur amour. Etre en lien avec les autres était la condition de sa survie, de sa simple existence. Et donc n’exister que pour eux, être utile, seulement utile. Elle n’avait pas le droit de vivre autrement. On ne lui avait suffisamment fait comprendre tout au long de son enfance.
Elle s’est interdit de vivre pour elle.
Interdit d’utiliser son énergie à être elle même. Interdit de faire des choses pour elle. Interdit de prendre vraiment soin d’elle même, de sa vie.
Interdit d’exister, d’etre aimée.
Elle ne s’aime pas assez pour avoir envie, en-vie.
Elle n’a pas assez confiance en elle pour imaginer qu’elle puisse exister pour l’autre si elle ne lui est pas utile.
Exister pour l’autre simplement parce qu’elle existe.
Elle ne s’autorise pas à vivre en dehors de cette dépendance morbide à l’autre.
Elle est finalement son pire ennemi.
Un sourire sur son visage.
Elle soupire…
Se lève.
Les choses vont changer.
Ce n’est pas son corps qui est fatigué. C’est son esprit qui s’interdit de vivre.
Elle se met à écrire.
La journée est belle. Elle va s’occuper d’elle comme d’une amie et s’autoriser à être ce qu’elle est.
Une femme qui n’a pas besoin des autres et qui sait se rendre heureuse, profiter du bonheur de vivre, tout simplement.
Et si cela défrise quelqu’un, si elle retire à l’autre son rôle valorisant de sauveur, et bien, tant pis.
Elle renonce à ces chaines de la dépendance qui l’ont tenue prisonnière si longtemps.
Aujourd’hui elle est une femme libre.
Elle rit.
Et pour demain, on verra bien…
Ce soir, je ne sais pas si il y avait une fête hype et particulièrement luxueuse sur Boulogne ou si le dépôt de fusées d’artifice a pris feu, mais nous avons eu droit à presque une heure de « belles bleues » et de « belles rouges » avec détonations et fumées associées.
Je ne crois pas, quand même, que c’était une commémoration explosive de la chute des deux tours de NY. Ce serait d’assez mauvais goût…
J’ai bien pensé à une initiative délicate de la mairie pour l’anniversaire de ma fille… mais j’ai un doute…
Je prenais un verre à la brasserie, à côté de chez moi, avec une amie, et nous n’arrivions parfois plus à nous entendre dans ce vacarme festif.
Discution fort intéressante, pourtant, sur nos chemins respectifs et avec en commun à retrouver notre confiance en nous et à savoir poser nos limites face au monde.
A force d’être sympa, gentilles et finalement soumises aux désirs des autres, nous nous sommes un peu perdues de vue.
Nous retrouver est vraiment un impératif des femmes de notre génération. Celles qui étaient enfants ou bébé lors de 68 et qui ont payé le prix fort des bouleversements de la société qui a suivi.
Encore dépendantes de parents plus ou moins tenants de l’ancien ordre, spectatrice du nouvel ordre mais sans en profiter (trop jeunes) et conscientes des dérives et des dangers de certains positionnements extrêmes de ce dernier, nous avons encore à construire notre identité d’une manière inventive et personnelle. Mais le plus dur n’est pas de le faire mais de nous l’autoriser nous mêmes.
Car notre soumission et notre effacement arrange beaucoup de monde.
Les anciens soixante-huitards qui ont pris les places et ne comptent pas les laisser, les jeunes générations montantes qui n’ont nullement l’intention de se laisser passer devant, sûrs d’eux et armés jusqu’au dents par une crise économique qui pousse les gens à se la jouer chacun pour soi.
Nous, qui avons plutôt l’esprit de collaboration et d’équipe, nous sommes un peu à côté de cette compétition acharnée.
Mais, cette jungle féroce n’aboutit qu’à un mur où tout le monde s’explose à coup de burn out, de cancers, d’AVC et de désorganisation générale du système. Une jungle où les seules solutions que l’on utilise sont les vieilles recettes éculées (libéralisme, loi des marchés, loi du plus fort…) venant de ces 30 dernières années ou même du fond des âges. Mais ce qui marchait pour l’homme de Cro-Magnon ou pour Keynes ne marche plus.
C’est bêêête, hein, mais c’est comme ça !
Seule la collaboration intelligente peut, grâce au croisement des points de vues différents qui font émerger des idées nouvelles, apporter les solution innovantes qui pourront sauver la donne.
Et c’est là que nous avons à travailler…. nous les vieilles…
Que le ciel vous tienne en joie…
Vous est-il arrivé de vous sentir très mal à l’aise en sortant d’une cérémonie d’enterrement ?
Moi, oui.
Encore que mon apparition a été très brève.
Ceci explique peut être cela, d’ailleurs. Pressée par le temps et par la panique de ma mère, je ne savais plus où étaient mes pompes et je me suis rendue parfaitement ridicule.
Quels sont les faits ?
Cet après midi, enterrement de mon oncle. Un vieil homme (90 ans quand même) que j’aimais bien mais que je n’avais pas vu depuis des lustres, n’étant pas particulièrement persona grata chez lui… des histoires de familles parfaitement stupides comme on en trouve partout à base de « il a dit ça » et « tu te rends compte, elle a fait ça » et piapiapia, genre rumeurs infondées qui vous foutent un micmac pas possible en deux temps trois mouvement.
Bref.
Moi j’étais surtout contente de revoir mes cousins que je n’avais pas vu depuis fort longtemps.
Tellement contente (j’aime bien mes cousins) que j’avais du mal à éprouver beaucoup de tristesse réelle pour le décès de mon oncle.
J’étais désolée pour mes cousins, bien sûr. Perdre son père est toujours douloureux, quels que soient les rapports qu’on a entretenus avec lui. Mais cela me paraissait légèrement irréel (la mort me fait souvent cela) et j’avais l’impression d’une réunion de famille normale. Je n’arrivais pas à intégrer cette absence…
Bon, je me débrouillais pas trop mal, bredouillant de vagues condoléances (cela dit cela m’a toujours paru un mot suspect et assez vide de sens, le genre de truc qu’on « doit » dire mais qui ne vient pas du coeur). J’ai beaucoup de mal avec les mondanités d’une manière générale.
Et puis, ma mère, dont je faisais le chauffeur s’est barrée.
Et ma mère, c’est quelqu’un. Elle est capable de tout et en particulier de toutes les conneries auto destructrices.
Cette fois-ci, elle voulait me planter là et prendre un taxi… Dans un lieu où il n’y en avait pas. Avec 3 côtes cassées. Un ciel lourd et étouffant et de rues en pente à 45°….
Donc, je suis face à mes cousins qui me disent les choses d’usage (du style « merci d’être venue ») et j’ai un oeil qui glisse vers la sortie de l’église avec ma mère en ombre chinoise qui se dépêche de sortir…
M…
Alors, je panique. Je dois vite lui courir après. En même temps, trouver une réponse appropriée à mes cousins.
La tête vide. Que dire…
Je crois que j’ai dit « bonne après midi « …
Ils allaient suivre la messe de l’enterrement de leur père !
Bonne après midi !
Honte !
J’ai rougi, bredouillé et je me suis excusée en vitesse pour rejoindre maman qui sortait à l’air libre…
J’espère qu’ils ne m’en voudront pas trop…
je suis vraiment pas possible… Je n’en loupe pas une !
Moi qui voulait renouer… c’est mal parti…
Faut dire qu’en ce moment, je suis un peu à côté de mes pompes… rires !
je cours comme une dératée après ma confiance en moi, et éventuellement mon estime perso.
Un travail de longue haleine qui devenait assez indispensable…
Et, la vache, ils courent vite…
Comment savoir si on est en présence d’une fille ou d’un garçon ?
Vous mettez le sujet d’expérience devant un placard et vous observez.
Il y a de grandes chances pour que l’élément féminin (fille ou homosexuel) dise devant un placard débordant de trucs et de machins en tissus de toutes les tailles et de toutes les formes: « Fait chier, je n’ai rien à me mettre ! » (la version plus policée, sera « Flute, crotte de bique en bois, je ne sais que porter à la garden party de ma chèèèère amie… Quant à la version trash, je vous la laisse deviner, ça commence par un F et c’est de langue anglaise…)
Pour les sujets masculins (ou assimilés), cela peut varier.
On peut avoir un vide sidéral dans le dit placard (le monsieur en question porte toujours la même chose et ne perds pas son temps à ces futilités…). Il peut également y avoir plein de vêtements non portés depuis 10 ans mais qui restent là parce que leur propriétaire n’ouvre simplement jamais son placard et a simplement oublié leur existence. Et puis, il y a les placards masculins rangés avec leurs piles plus ou moins droites de tee shirts, de pulls et les chemises sur cintres (si, si, cela existe…)
Même si le monsieur est coquet, ou a développé une stratégie vestimentaire (alors, pour bosser, c’est ça, pour aller en boîte et draguer les minettes de moins de 20 ans, c’est ça, et pour les restos chics avec les quadras à séduire, c’est ça… et le jogging pour le dimanche…) il ne va pas rentrer dans un malaise métaphysique lorsque, en caleçon (ou slip, ou shorty ou même à poil), devant ses affaires, il va devoir prendre un truc pour s’habiller.
En général.
Ben oui, on est comme cela.
ce n’est pas forcément dans nos gènes, vous savez.
C’est qu’on nous a élevées pour cela…
Dès toute petite, notre apparence a été notre seul rempart dans cette vie de compétition. Les jolies et les mieux habillées avaient droit à la plus grosse part du goûter et se faisaient moins emmerder dans la cour de l’école…
Alors, on a gardé l’habitude.
Bon, cela dit, on a fait du chemin et on sait désormais raison garder.
Moi, cela m’arrive quasiment jamais…
de toute façon, mon placard, il est tout petit.
C’est la seule raison pour laquelle il est difficile à fermer….
…
Il était pas mal, le jean, chez Gap ??? non ???
Parce qu’en fait, je n’ai rien à me met….
Argh !!!!!
rires….
Psychanalyse rose… Freud a t’il compris quelque chose aux femmes ???
Publié 7 septembre 2011 dans Non classé 0 CommentairesAlors, là, j’ai un gros doute…
J’espère que mes professeurs ne m’en voudront pas d’oser égratigner le grand homme, mais franchement, si ces « découvertes » et analyses sur les hommes sont globalement pertinentes, celles sur les femmes sont plus que sujettes à caution…
En tant que femme, ou bien je suis totalement et anormalement refoulée et inconsciente de ma réalité, où bien il y a un lézard dans son histoire…
Le plus drôle, dans ses théories, c’est cette idée sous-jacente que la femme soit une sorte de « sous-homme », un homme sans puissance (délimitée d’ailleurs à son pénis… petite chose la plus fragile qui soit…), un homme incomplet.
Rires !
Lui est il venu à l’idée que nous avons notre propre puissance, notre propre jouissance et que nous ne sommes pas des hommes sans pénis mais des femmes avec clitoris, vagin et seins? Quelque chose de radicalement différent, mystérieux, et tout à fait puissant. Complémentaire dans l’égalité.
Cela se voit essentiellement dans l’acte sexuel, lorsqu’il est amoureux et vrai.
L’égalité, le partage, la communication du plaisir, des énergies et du désir ne peut se faire pleinement et d’une manière satisfaisante pour les deux partenaires que lorsque chacun peut y exprimer son essence et sa puissance, à égalité totale.
S’il y a soumission ou domination, on aboutit à des pantomimes et à des actes masturbatoires et rien de plus.
Du pipeau… (encore que le pipeau, cela peut être bien aussi, mais c’est une autre histoire)
Oui, cela peut détendre un peu, mais bon, pour l’orgasme, le vrai, celui qui vous remplit d’énergie pour une semaine, c’est râpé…
Mais bon…
Ce n’est pas grave. Cela nous donne des choses à faire, à nous les psy femmes…
Le siècle à venir ne sera pas le siècle des femmes (« la femme étant l’avenir de l’homme » comme disait l’autre…) mais celui de l’équilibre entre ces deux forces de l’humanité que sont les hommes et les femmes, ou il ne sera pas.
Car les femmes ne peuvent être pleinement elles mêmes sans les hommes, et vice versa.
Ben oui, cela défrise un peu certaines féministes qui rêvent d’une jolie revanche… Mais, c’est ainsi.
Cela perturbe aussi les machos de tout poils qui perdent de leur superbe puisqu’ils ne peuvent exister sans nous, mais ce n’est pas grave.
Les uns comme les autres se limitent à une médiocrité pas vraiment top, souvent à la manière du renard qui néglige les raisins qu’il ne peut attraper en prétendant qu’ »ils sont trop verts »…
Et cet avènement du ying et du yang emmêlés devrait être mondial. Car nous vivons dans un monde devenu global, qu’on le veuille ou non.
Ne remarquez vous pas que les pays où les femmes sont encore asservies souffrent le plus et n’arrivent pas à créer de la richesse? C’est un fait. (Je ne parle pas seulement de pognon, mais aussi de richesse humaine, de qualité de vie et de sentiment de bien être)
Quant aux pays où les hommes sont asservis, je n’en connais pas. Nous n’avons sans doute pas ce gène de l’asservissement en nous, nous… Mais je rassure mes lecteurs hommes, on a d’autres défauts…
De toute façon, on n’a pas vraiment le choix.
Le monde actuel n’est pas joli joli et je crois vraiment qu’il a besoin de femmes puissantes autant que d’hommes puissants.
Et un homme sûr de lui-même, et puissant (j’ai dit puissant, pas agressif, c’est à dire capable d’accueillir la puissance opposée sans crainte) ma foi, qu’est ce que c’est bien!… Moi, j’aime bien… Car un homme puissant me respectera dans ma féminité, tout naturellement.
Je crois, d’ailleurs, qu’il y en a plus qu’on ne le pense, et qu’ils ne le pensent eux-mêmes.
Les pauvres mecs, ils ont été un peu chahutés par la « libération de la femme » des pays occidentaux. Ils ont perdu leurs repères, ne savent pas trop ce qu’on leur demande (sensible ou fort? sur de lui ou soumis? solide ou tendre ? je rapporte le pognon ou je fais la cuisine? Je lui offre des fleurs ou je tond la pelouse? levrette ou pas???) et ils ne savent plus revendiquer ce qu’ils sont.
Le passé patriarcal était néfaste et personne ne le regrette.
Mais c’est un fait qu’ il n’est pas si facile d’inventer de nouvelles règles, de nouveaux repères plus respectueux de chacun, homme ou femme. Cela prend du temps… 68 déchante un peu…
Que ce soit dans le monde du travail ou dans la vie perso, on voit des tiraillements, des peurs, des hésitations, des souffrances, des innovations sympas, qui, je l’espère, signent la gestation d’un nouvel équilibre, d’une nouvelle harmonie, plus juste.
Ce serait chouette, non ?
PS: sur ce sujet polémique, j’espère avoir des avis… sourires …
Je reviens sur mon blog après l’avoir délaissé pour cause de déménagement, fatigue et chagrin d’amour…
Mais écrire m’est aussi indispensable que vivre et j’ai très envie de reprendre mes billets comme une discipline.
Inventer chaque semaine (au moins) une histoire, un coup de gueule, un texte drôle ou tendre.
Exprimer, communiquer, être…
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