Archives pour juin 2011

Merci Obama !

C’est avec une immense joie et beaucoup de soulagement que j’ai appris ce matin la libération d’Hervé et Stéphane, journalistes otages en Afghanistan, et de leurs guides et interprète !
La décision d’Obama de retirer les troupes d’Afghanistan (et le suivisme « automatique » du gouvernement français…) ont permis leur libération…
Les talibans, en marche pour le pouvoir ne peuvent se permettre de garder des otages. Question politique. Je regrette cependant que la France n’y soit pour rien malgré la récupération médiatique que le président cherche à en faire… Mais l’important est qu’ils sont enfin en France !
Je leur souhaite du repos et de retrouver leurs marques après cette aventure.

Ce serait sympa de leur renvoyer, par l’intermédiaire du comité de soutien, tous les bracelets bleus qui ont été portés pour eux… Petits morceaux de rubans qui signent physiquement l’action du Comité et le fait que l’on ne les a jamais oubliés…

Plein de pensées chaleureuses et joyeuses !!!

Le prince, la princesse et le crapaud (petit conte moral à l’usage des demoiselles)

Un jour, un monsieur crapaud, bien mis de sa personne et qui pouvait se prévaloir d’un certain succès auprès de mesdames les crapaudes, croisa le chemin d’une princesse.

C’était une princesse toute simple, une petite princesse qui n’était guère prise en considération au château. Elle préférait alors la compagnie des porcs, oies et canards à celle, hypocrite, des courtisans de la Cour.

Quant à ses sœurs, elles passaient leur temps à se préoccuper de leurs robes, de leurs bals et de leurs prétendants, toutes choses qui ennuyaient à mourir notre petite princesse.

Non pas qu’un prétendant lui aurait tant déplu. Non ! Bien sûr ! Comme toute jeune fille, elle avait envie de se sentir aimée et de partager des moments doux, graves et tendres avec un prince… Mais, ceux qui passaient leur temps dans les boudoirs-si-bien-nommés de ses sœurs étaient vraiment assommants avec leurs prétentions, leurs conversations vides de sens et leurs manières mielleuses. Ils l’ennuyaient. Au bout de trois minutes de conversation sur les mérites comparés de leurs voitures ou des perspectives de leurs brillantes carrières, elle ne pouvait s’empêcher de regarder par la fenêtre et d’avoir envie de s’échapper.

-         Princesse, qu’en pensez-vous ?

-         Hein ? de quoi ?

-         Et bien, des 4X4 en ville…

-         Euh, et bien…..

-         Gontran disait que….

-          

C’était plus fort qu’elle, elle déconnectait.

Il y avait un oiseau qui chantait dehors. Les roses devaient maintenant s’épanouir. Il faudrait qu’elle aille voir si les œufs de la canne étaient éclos…

 

-         …. et c’est quand même plus pratique pour se garer… un petit coup derrière et devant… et voilà… hahaha !

-         Quels sous-entendu, mon cher, hahaha !

Elle les regardait s’esclaffer, faisant mine de camoufler leurs rires gras derrière un bon mot. Grotesques. Elle finissait par se lever et partait marcher dehors.

Au moins le souffle du vent était moins con.

 

C’est par une de ces promenades qui l’avait emmenée jusqu’au bout du parc qu’elle rencontra le crapaud. Tout d’abord, elle ne lui prêta pas beaucoup d’attention. Elle lisait sur un banc et il s’arrêta devant elle. Elle lui jeta un vague coup d’œil et replongea bien vite dans ses pages, se demandait pourquoi il se permettait de la dévisager ainsi, planté devant elle, immobile.

Un peu plus tard, il vint s’assoir auprès d’elle. Et il lui confia, l’air complice, qu’il vivait seul, qu’il était libre et qu’il la trouvait belle. Il lui parla longtemps. Lui expliquant sa vie, s’intéressant à la sienne, lui brossant un tableau de tous les possibles.

Il serait heureux de l’aider, ne demandant rien pour lui-même. Il réaliserait ses rêves, même les plus fous, même les plus secrets, ceux qui dormaient dans son cœur et qu’elle n’osait même pas s’avouer à elle-même. Il serait son pygmalion, son associé, son complice et peut être, éventuellement, mais ce n’était pas très important… son amant.

 

Elle devint effectivement sa maîtresse.

Elle le laissa se glisser dans les plis de ses draps et les recoins de son cœur. Elle prit à son compte sa vie et ses intérêts, souffrant pour lui s’il souffrait, le soutenant, l’aidant, le distrayant. Elle adapta sa vie à la sienne, cherchant des solutions, sacrifiant ses propres besoins pour les siens, se mettant parfois en danger pour le suivre.

Elle l’aima. Elle se donna.

Lui ne resta que crapaud.

Chef d’entreprise pressé qui l’avait négociée comme un contrat et qui en espérait un certain nombre de dividendes. Sans trip investir. Même au lit, c’était pitoyable.

Peinant et suant à satisfaire son jeune corps de princesse, il trouvait sans cesse de nouvelles raisons pour s’excuser lui-même de son infortune. C’est que la grande période de gloire était passée pour lui. Il fut un temps, se vantait-il, où il pouvait satisfaire plusieurs crapaudes dans la même nuit… Mais il avait pris de l’âge et, et….

Mais le pire fut la découverte d’une madame crapaude bien en place et ne désirant d’aucune façon la céder, sa place.

 

Monsieur crapaud changea alors de registre. Devenu raide et digne dans sa moralité retrouvée, il expliqua à la princesse que « Voilà, c’est fort regrettable, mais il avait à faire un choix. Et pour des raisons qui ne dépendaient pas de lui, il se devait de ne plus la voir. » Bref, elle lui avait fait passer un bon moment. Mais il fallait sonner la fin de la récré, reprendre les choses sérieuses. Elle ne faisait plus partie du film. Salut.

Et interdiction d’y trouver quoi que ce soit à redire, ce serait parfaitement injuste pour lui qui n’en pouvait mais… Ce serait inconvenant et indigne.

Congédiée comme une domestique sans même avoir eu ses gages.

Il l’avait simplement utilisée, puis, sacrifiée sans un remords, sans un regard.

Mesdemoiselles les princesses, cessez de croire au prince charmant (ben, oui, le voilà le prince du titre… on se demandait où il était passé celui-là !) lorsque vous croisez un crapaud sur votre chemin. Et surtout méfiez vous des belles paroles, ne tenez que les actes d’engagement pour preuve d’amour.

 

Niène retour de thérapie …

Bon, désolée, ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais écrire ces billets « à sourires » sur des sujets aussi passionnants que les culottes des filles ou les slips des garçons…

Ben non, ce soir, c’est jour de blues.

Je suis fatiguée et je sens que j’attaque, avec ma psy, l’escalade de la face nord par temps de brouillard de ma petite personnalité. Je découvre, ahurie, celle que j’étais (une magnifique abrutie mais qui ne s’en rendais pas compte) et j’esaie de changer la donne.

Cela me rend toute chose et plutôt étrange. Je me sens un peu perdue…
Cela implique d’affronter les choses telles qu’elles sont (et non telles que je les aies construites avec mes schémas hérités de mon histoire d’enfant), que je leur rende leur réelle importance et que j’arrive à me rassurer. Non, je ne vais pas mourir parce que Pierre, Paul ou Jacques ne m’aime pas (ou plus). Oui, je suis capable de m’occuper de moi et même d’y prendre plaisir. Non, je ne suis pas une enveloppe vide (que je remplissais des autres) mais une femme avec ses défauts et ses qualités.

Je vais donc à la recherche de mes richesses oubliées. Celles qui sont là, tout près, en moi, mais que je ne vois pas. Celles auxquelles je ne crois pas… Mes potentialités remisées car je les croyaient inopérantes et inexistantes.

Et surtout, cette croyance, serinée depuis ma naissance, et qui s’est tatouée en moi, que je ne suis pas susceptible d’être aimée. Désirée, oui, mais aimée… cette bonne blague !

Et je vais cesser de prendre des vessies pour des lanternes et d’accepter de faire semblant de croire que je suis aimée lorsque quelqu’un s’intéresse à moi (pour mes fesses ou ma conversation, sait-on jamais), histoire de me rassurer quelques temps en me racontant des histoires (du genre, « il m’aime mais il ne peut l’exprimer », « C’est la faute à son ex… » etc. Le genre de discours d’un niveau de QI digne de Barbie, ou de Ken…).

Simplement ouvrir les yeux …

Mais, la vache! Ce que la lumière fait mal aux yeux !

Pourtant, une foi accoutumée, qu’est ce que c’est beau !

Bien le bonsoir à vous, chers lecteurs et la prochaine fois, je m’occupe de vous et non plus de moa ! Promis !

Avez vous une idée de chronique ?

Baisers du soir…

Festival… du 16 au 23 juillet sur la côte … (PUB)

Les Musicales de Préfailles

Programme

 

 Samedi 16 Juillet  21h00 – Chapelle

CONCERT D’OUVERTURE

Suite en si mineur de J.S. Bach

Concerto pour flûte et harpe de W.A. Mozart

Simple sinfony de B. Britten  

 

Dimanche 17 Juillet 21h00 – Salle du Val Martin à Pornic

« TROPICAL JAZZ TRIO »

Alain Jean-Marie, piano

Patrice Caratini, contrebasse

Roger Raspail, percussions

 

Lundi 18 Juillet 21h00 – Espace culturel

« AUTOUR DE GERSHWIN » – Les plus belles comédies musicales

Carole Chabry et le CLASS’N'JAZZ Ensemble

 

Mardi 19 Juillet 21h00 – Espace culturel

MUSIQUE TZIGANE par le JACOB MACIUCA QUARTETT


Mercredi 20 Juillet 21h00 – Chapelle

« AUTOUR DE PAGANINI » – RÉCITAL ALEXANDER MARKOV

avec Reiko Hozu, piano

 

 Jeudi 21 Juillet  21h00 – Chapelle

François LE ROUX, Alain MEUNIER, Christian IVALDI

Oeuvres de J.Haydn, Beethoven, Fauré, Ravel

 

Vendredi 22 Juillet 21h00 – Chapelle

CONCERT DES JEUNES PRODIGES

Quintette pour clarinette et cordes de W.A. Mozart

Poème de E. Chausson pour violon

Petite suite de C. Debussy

 

Samedi 23 Juillet 21h00 – Chapelle

CONCERT DE CLÔTURE : « DES BALKANS AU BRESIL »

Ensemble DA CAMERA,

Slava Kazykin, clarinette et saxophone,

Christian Grimault, saxophone et bandonéon

 

Le dernier concert est toujours le prétexte à  un voyage musical sur plusieurs continents.  La  quatrième édition ne faillira pas à cette règle et propose de mêler musique populaire et musique plus « classique » en partant des pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Roumanie, Ukraine…) pour évoluer vers l’Ouest et terminer au Brésil.

L’occasion de prouver que le concert est avant tout une fête dans laquelle se conjuguent tous les types d’émotions. 

                                                                                             

Et, en plus :

les 21 et 22 Juillet 11h00 – Espace culturel

CONCERTS APÉRITIFS PAR LES ÉTUDIANTS CORÉENS EN MASTER CLASS À PRÉFAILLES

Oeuvres de Bach, Schumann, Schubert, Debussy, Bizet…

Les étudiants coréens de l’Université de Séoul, en résidence à Préfailles avec leurs professeurs   pendant une semaine pour préparer les grands concours internationaux, donnent deux concerts gratuits à l’issue desquels un apéritif est offert.

Une occasion unique de faire connaissance avec ces nouveaux talents musicaux.          

Informations pratiques :

Concerts à 11 h et 21 h

à la Chapelle, à l’espace culturel de Préfailles ou dans la salle du val Martin à Pornic

Tarifs : 8 et 12 Euros

http://musicales-prefailles.blogspot.com/

Le jeu du je, du jeu littéraire, du je-nous, du je-il

Il y a, pour moi, dans l’écriture d’un blog, un jeu littéraire qui me permet de ne pas déballer sur le net toute mon intimité personnelle comme c’est devenu la mode ou le must actuellement.

Les possibilités du net qui nous donnent désormais l’occasion de parler de soi anonymement et à personne en particulier, sans face à face personnel, de se dire à un autre virtuel que l’on ne voit pas, a libéré cette pulsion quasi exhibitionniste qui fait rage sur la toile. C’est à qui révélera ses plus glauques turpitudes ou ses pensées les plus secrètes sur facebook, tweeter ou son blog, quitte à le regretter amèrement ensuite. Car l’anonymat est un leurre pour qui sait manier l’informatique.

Rôle du « confesseur » à qui on pouvait tout dire dans l’ombre propice du confessionnal d’antan, protégé par la grille et l’obligation du secret qu’avait le prêtre. La même jouissance du grand déballage, du dépôt de la charge culpabilisante (quitte à en rajouter un peu…). Mais autrefois , en plus, on était absous. Ou du moins on le croyait.

Force thérapeutique de la croyance…

Le psy a remplacé le prêtre. Mais il ne pardonnait pas. Et puis il coûtait cher.

Le net a remplacé le psy. C’est nettement plus économique… mais il lui manque ce quelque chose du rapport humain et de la croyance qui soulage… d’où une certaine surrenchère… non ?

Mais bon, après tout, pourquoi pas… Si cela permet de lâcher un peu de pression, de se faire du bien…

Mais il ne s’agit pas de cela ici.

Bien sûr que je parle de moi, que ce que j’écris parle essentiellement de moi… Mais surtout entre les lignes. Comme dans la littérature.

« Mme Bovary, c’est moi« , disait Flaubert. Toute proportion gardée (je suis loin du talent de Flaubert… quoique… dans le genre Bouvard et Pécuchet… rires), le principe est le même. C’est de nos tripes que nous sortons les mots, nous, les faiseurs de textes. Pour autant, nous ne livrons pas la viande comme sur un étal de boucher. Nous la préparons pour en tirer le suc et le goût. Ce qui fera que le lecteur pourra y trouver son compte, cette résonance avec sa propre vie, puisque nous faisons partie de la même humanité.

Le blog est donc pour moi un jeu littéraire, un jeu avec le « je » qui est moi tout en ne l’étant pas. Un jeu qui me permet de prendre des masques de théâtre et de ne pas m’avancer nue aux yeux des lecteurs.

Mon intimité n’est pas ici. Elle est dans mon journal ou chez ma psy.

Ici, il y a la personna (au sens théâtral) qui se construit, la partie émergée de l’iceberg, ce que je veux bien laisser voir et partager, ce que j’ai envie de partager.

Ici, il y a communication, donc construction et message.

Il n’y a pas confession.

Et simplement la trace écrite de mon chemin vers mon petit épanouissement personnel, pour faire de ma vie un véritable plaisir… en toute simplicité….
Plein de sourires ensoleillés…


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