Bon OK, depuis que je fais mes études en psychologie, je me vautre littéralement dans la névrose, le malheur des gens, le stress et la dépression… Celle des autres, la mienne (qui se pointe de temps en temps) , le « est-ce que je devrai faire ceci ou cela ? Suis-je une fille bien ?, quel est le sens de ma vie et en quel état j’ère? Est-ce que j’ai un problème avec mon père? ou ai-je refoulé mon désir inconscient de me faire le facteur ? » (Si vous voyiez le facteur vous comprendriez à que point, c’est un désir inconscient… la vache !!! Non, je ne veux pas non plus me faire un bovin…)
Bref, genre la vie est une grosse tartine de merde qu’on est obligé d’avaler tous les matins…ou comme le disait le curé de mon enfance lors de l’unique sermon toujours renouvelé de mes messes du dimanche…. « Nous nous traînons sur le chemin de la vie… » (avec un accent tonique sur le Trainons… pour donner le sens dramatique)
Ah mon pauvre monsieur, qu’il est difficile d’avaler son Oedipe, qu’il est triste de devoir renoncer au principe de plaisir pour satisfaire un gros surmoi pas drole du tout… Qu’il est compliqué de vivre sans y penser et sans considérer que le monde tourne autour de son nombril… (même s’il est très joli au demeurant)…
Je ne peux plus faire un lapsus ou oublier un truc, je ne peux plus rencontrer quelqu’un ou embrasser un quidam, je ne peux plus choisir un yaourt au supermarché sans me poser mille question du sens caché de mes actes (aux fruits ou nature ???) , du passage à l’acte, du non dit, de l’acte manqué et de mon inconscient et de l’inconscience de mon inconscient… Et le pire, c’est que j’analyse tout le monde, sans même le faire exprès… Oh lala ! Faut que cela cesse !!! A ce rythme là, je vais finir par perdre mon sens de l’humour et ça, c’est grave !!!!
Donc, ce soir, après une série pas fatigante pour les neurones genre Friends. En fait, Friends pour de vrai et même pas en anglais, où j’ai gloussé avec les enfants de blagues connes et très drôles de cette incomparable oeuvre du 7 eme art (à moins que ce ne soit le 8eme ou le 9 eme, je ne sais pas.. et je m’en tape…) je m’en vais me coucher en choisissant une BD du même acabit et en oubliant d’être sérieuse…
Vous savez quoi ? La vie est belle et il faut la croquer tant qu’on peut car quand on aura un dentier ce sera plus difficile. Quoique … Non, j croi qu’on peut s’amuser même avec un dentier et un déambulateur… (qui c’est qui fait l’andouille das les couloirs de la maison de retraite, c’est encore Mamie Agnès….) Non, le plus dur ce sera lorsqu’on aura des petits asticots dans la mâchoire. Ils feront la fête, eux, (sauf si on se fait incinérer) et nous, non.
J’ai envie de rire, de faire des bêtises, d’être inconséquente et gaie et bête, de prendre les choses à la légère… parce que la vie est belle, j’ai de la chance d’être en vie, avec des enfants en bonne santé, des hommes qui me tournent autour comme des abeilles autour d’un buisson de fleurs (j’ai pas dit des mouches à miel… je vois d’ici ce que vous auriez déduit pour une bête homonymie…) et qui me disent que je suis belle et qu’ils m’aiment (je ne les crois pas mais c’est super agréable à entendre, je ne m’en lasse pas, c’est simple…), des bras poilus et rassurants pour me serrer contre une poitrine qui sent l’after shave (mais pas toujours), des amis divers et variés, des super copines, un toit sur ma tête, des livres, du thé délicieux et un bol de chocolat chaud quand il neige dehors…
Donc, en attendant, je laisse venir les choses et j’essaie d’en profiter. Youpi …
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