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Archives pour juillet 2010

Envie d’écrire

La radio diffuse une vieille chanson de blues des années 50, la machine à laver vient en contrepoint ronronnant, le chien est couché à mes pieds… et j’ai envie d’écrire.

Jouer avec les mots, les faire raisonner dans ma tête, le coucher sur le clavier, les emprisonner dans ma prose, les faire naître dans mes phrases.

A vrai dire, l’après midi est douce.

Il y a peut être un homme qui m’aime quelque part, je lui ai parlé hier, je pense à lui, pense t’il à moi? Je ne sais pas… Il vit sa vie, moi la mienne. J’espère qu’il y est heureux.

Il y a plein de choses à faire sur mon bureau, des papiers à remplir, des informations à chercher, des dossiers à termoiner, des demandes à faire. Je n’ai pas encore trouvé mon stage professionnel pour l’année prochaine…

Il y a plein de choses à faire dans ma maison. Ranger, épousseter, changer les draps des lits, passer l’aspirateur, classer mes livres, repeindre l’escalier…

Il y a plein de choses à faire dans mon jardin. Arroser les bambous et les tomates cerises, cueillir les fraises des bois, ratisser les allées, enlever les mauvaises herbes, installer la terrasse…

Je ne fais rien de tout cela.

Je suis assise dans ma cuisine, l’ordinateur sur la toile cirée rouge à points blancs et j’écris…

Je souris au temps qui passe. Pour une fois je ne lui en veut pas. Peut être m’apportera t’il des paroles de ceux que j’aime, bientôt, demain ou dans un mois. Le temps est un allié lorsqu’on cesse de le prendre pour un ennemi. Il permet à la vie d’être. Pourquoi vouloir emprisonner le présent dans une immobilité mortelle?

Demain sera un très beau jour, qu’il soit chargé d’épreuve ou de joie, il sera de toute façon plein de ma vie…

Pour vivre ma mort sans regrets…

Alors j’écris. Je peins mon présent pour pouvoir le lâcher…

Et je me photographie, même parfois….Clin doeil
Autoportrait

Le Bonheur, il est où?

Soyons clair, je ne sais pas.

Sinon, je crois bien que ma fortune serait faite.

On peut hasarder quelques phrases…

Le Bonheur, c’est donner du sens à notre vie.

Si notre vie a un sens, elle est heureuse. Accepter une certaine dose de manque crée le désir et donc crée le mouvement et partant, le sens.

Mais pour cela, on a besoin de l’autre. Pour qu’il y ait désir, pour qu’il y ait échange, pour qu’il y ait joie, pour qu’il y ait avancée dans la vie, mouvement.

Prendre le risque de la confrontation avec l’autre, dans le respect et la liberté est la vocation de l’humanité, la créativité et le chemin du bonheur.

Désir du sens, désir le la jouissance de vivre, mais pas tout seul, dans l’intéraction avec l’autre. L’autre nous fait avancer dans la connaissance de nous même. Une meilleure conscience de nous même nous permet de nous aimer tels que nous sommes et donc d’accueillir l’autre pour ce qu’il est.

La vie est mouvement, pulsation, vibration de l’énergie, désir, parfois entravée, parfois dynamisée par les circonstances, les autres ou bien nous mêmes. Mais nous sommes libres de l’accepter telle qu’elle est.

Non, je vous promets, je n’ai pas fumé la moquette ….Innocent

Les Musicales de Préfailles

C’est la fin du festival et c’était vachement bien.
L’eau a continué imperturbablement à être glaciale et mouillée malgré mes remontrances, mais il a fait beau (très beau d’abord puis presque beau… ce qui est déjà pas mal pour la Bretagne) et je me suis baignée tous les jours. Si !

J’ai réussi, une fois anesthésiée par le froid, à faire quelques brasses, aller-retour, avant de me sécher au soleil (enfin, ce qu’il y avait comme soleil, mais on a fait avec, un peu aidée par la serviette) et de filer dans ma chambre d’hôte pour me décongeler sous la douche.

Aujourd’hui, je suis même restée 10 mn, voire un quart d’heure dans l’ooooocéan, ce qui fait que je vous écrit de sous mes couvertures, avec une tisane chaude à la main, toute bleue (moi, pas la tasse. La tasse, elle est rouge).

Il va falloir, pourtant, que je sorte de mon chaleureux igloo (chaud dedans, froid dehors) pour aller au dernier concert, ce soir, à la chapelle.

Un concert qui promet d’être assez génial consacré à la musique celtique et que je n’ai pas envie de manquer. Et puis, je dois faire mon devoir de photographe de festival…

Donc, le festival s’est bien passé. Une bonne couverture médiatique (vive moi), même si on a raté France 3 (mais il ne savent pas ce qu’ils ratent… Dans quelques années, lorsque le festival sera devenu une référence culturelle incontournable, ils viendront pleurer une audience que nous leur marchanderons, en leur rappelant, l’air de rien, et avec toute la modestie dont nous sommes capables, ce petit incident…)

Il y a beaucoup plus de monde que l’année dernière et nous avons même du refuser des entrées…I

l y a eu un merveilleux pianiste, Fréderic Chiu (j’ai vécu ce soir là une expérience unique de beauté, de force et d’énergie, c’était magique et magnifique), un super groupe de jazz, un ensemble Klezmer (juifs d’Europe de l’Est… et la résonance de cette musique en moi m’a vraiment fait penser que j’ai du sang de là bas dans les veines… passes moi le samovar… et parles moi yiddish…), un groupe de flamenco et de beaux moments de musique de chambre superbement interprétés. Ce soir, donc,  musique celtique… ça va fez nost… en mieux… Deux harpes dont une celtique, un violon, un alto, un violoncelle, une flûte et une basse. un ensemble de grande classe qui nous ont fait sentir le vent de la lande bretonne dans le coeur et les gigues d’antan, avec les jeunes filles en fleur et les garçons ennamourés qui s’observent, se frôlent et rêvent pendant la danse…

Bon, à part cela, j’ai quand même réussi à continuer mon roman qui prend forme, dans la solitude des grands créateurs…De belles rencontres aussi, plein d’idées et pas mal de pages de journal noircies…

Festival de Préfailles

Comment exprimer en mots ce qui touche ce qu’il y a au plus profond de soi, cette vibration sensuelle et spirituelle qui vous emporte, vous pénètre dans le grand mouvement qui vous relie à l’univers? L’éveil…
Je ne sais pas. Et pourtant j’ai envie d’exprimer l’expérience que j’ai eu la chance de vivre hier…

Hier, nous avons eu le récital d’un grand pianiste, Fréderic Chiu.

Les âmes de Chopin, Debussy, Ravel, Prokofiev et Beethoven étaient invitées et sont venues…
La musique comme un envoutement, mais un envoutement qui libère les énergies, régénère, vibre, s’envole, roule, s’enroule, vole, caresse, s’entrecroise, frappe, se fait douce, tendre, violente, et crée le plaisir à l’état pur.

Le pianiste fait corps avec le piano. Le piano qui se met à vivre, à respirer à murmurer, à gémir, à crier, à chanter, à se tordre sous les mains de l’homme.

Le public qui se tend vers la musique, qui l’accueille, qui la sent, qui l’incorpore en lui comme un grand corps malade qui guérit.

La magie de cette soirée… créatrice d’énergie, vivifiante, merveilleuse…

Il n’y a rien à en dire, simplement être bien, ressentir ce bien être jusqu’au fond de soi, fermer les yeux et sourire…

Et remercier la vie pour ce cadeau…

Du téléphone dans la tisane au concert de jazz

Effectivement, vous l’aurez remarqué, cela n’a pas beaucoup de rapport.

Je vous l’accorde. Mais c’est ainsi que va ma vie, entre un téléphone qui se prend subitement pour une tartine et qui plonge la tête la première dans ma tasse de tisane pour y faire trempette, et un concert de jazz qui va avoir lieu ce soir.

Je suis censée y faire de bonnes photos, attachée de presse oblige, mais je n’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière et je ressemble plus à un paresseux endormi sur sa branche qu’à une fringante photographe. Je ne sais même pas si je vais pouvoir trouver le déclencheur tout à l’heure. Quant aux réglages, n’en parlons même pas. Cela tient de mission impossible… Bienheureuse si je ne m’effondre pas sur les bancs en ronflant comme une bienheureuse…. Cela ferait un peu désordre.

En plus, j’adore aller écouter de la musique et je me frustrerai moi même d’un vrai plaisir.

Alors pourquoi avoir passé une nuit blanche? Etait-ce bien raisonnable?

Certainement pas ! Mais bon, vous savez comment va la vie… on se retrouve dans des situations où il faut aller de l’avant et où, bon, enfin… voilà. On préfère ne pas dormir pour profiter de chaque seconde…

Il y a des moments rares que l’on a envie de vivre quel qu’en soit le prix.

Mais cela n’a pas arrangé mon état fe fatigue générale et j’ai l’impression que mon cerveau est entouré d’une espèce de brume glauque qui l’engage vivement à faire la grève.

Ce qu’il fait. Tout en pédalant vivement dans le yaourt, en boucle, avec mille idées absconses qui se précipitent en désordre et m’épuisent. C’est où le bouton Off ???

Or donc, pour arrêter de prendre mon téléphone pour une mouillette, de perdre mes clés, de cliquer sur les boutons qu’il ne faut pas et de me prendre les murs en pleine poire (Aïe)je vais peut être aller faire la sieste…

Paresse

Le printemps est désormais derrière nous et les cerises sont toutes mangées. Soit par moi et les enfants (surtout les enfants), soit par les oiseaux… Ce sont d’ailleurs eux qui en ont eu la plus grosse part!
Ici, il fait maintenant très chaud. Mais sur la façade atlantique le temps change vite, alors j’en profite pour porter mes robes légères … Lorsqu’il fait moche tout le temps, je dois rester en jean, c’est beaucoup moins fun et sexy! Et puis, cela fait râler d’avoir fait ces investissements pour rien!

Ma pelouse s’est transformée en steppe aride, car je ne veux pas gâcher de l’eau pour arroser. Tant pis. On verra ça cet automne pour retrouver un jardin civilisé…

Je traîne lamentablement de la chaise longue à mon lit pour la sieste. C’est les vacances… Après tout, vacance, cela veut dire vide… Alors, je ne fais rien et j’y trouve une certaine jouissance même pas culpabilisante. Je vais à rebrousse poil de ce qu’il est recommandé de faire dans notre société de la performance et de l’efficacité. Remplir chaque parcelle de temps par des choses utiles et valorisantes… Etre actif, rapide et plein d’énergie…

Ben moi, je suis inactive, paresseuse et avec pas beaucoup d’énergie si ce n’est l’envie de m’occuper béatement de ma petite personne et de l’écouter un peu.

Je vais me faire un thé, tiens… Ecrire m’a épuisée…

Promenade lyonnaise

Des cerises, des melons, des pastèques, des abricots et bien sûr des saucissons secs aux formes suggestives, de toutes les tailles, de toutes les couleurs… Cela sent bon, le soleil illumine les visages et les étals des marchands, c’est le marché à Lyon, et nous nous promenons, Sophie et moi, notre petit panier sous le bras.

Deux jolies femmes souriantes… nous nous faisons apostropher par les vendeurs qui tentent de nous attirer sur leurs étals par de charmants compliments. Nous leur répondons en riant et croquons l’abricot ou les fraises qu’ils nous tendent.

Un marchand de fromage en oublie même de nous compter un Saint Marcelin… que nous dégusterons, sur une tranche de gros pain de campagne à la mie serrée et bise, une fois rentrées, avec un petit verre de vin à la robe pourpre…

Puis, nous traversons la Saône et nous nous baladons sous l’ombre des arbres, au milieu des artistes qui présentent ici leurs oeuvres. Il y a de tout, du bon, du moins bon, du vraiment génial, du franchement pas top… En général beaucoup trop cher pour que nous achetions quoi que ce soit, ce qui nous donne la liberté de tout regarder et de rêver.

Nous nous rattrapons sur les bijoux des artisans. Essayages, avis, hésitations. On se mire dans le miroir, on minaude un peu, on éclate de rire, avant de craquer pour une bague ou des boucles d’oreilles.

Jolie matinée lyonnaise dans la capitale du bien vivre. Plaisir de vivre et gratitude devant ce petit grain de bonheur offert par la vie…


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